La mort de Sullivan Zaccone, 23 ans, est examinée par la cour d’assises de Saône-et-Loire à partir du lundi 13 janvier 2014. Le jeune homme a été tué alors qu’il participait à une expédition punitive.
Un soir de mars 2010, cinq hommes - le visage dissimulé par des cagoules - avaient fait irruption au deuxième étage d’un des immeubles de la cité de Bel Air, à Digoin. Le commando, équipé de battes de baseball, débarque chez Ali Oularbi. Ce dernier est en compagnie avec sa compagne, qui est enceinte de sept mois. Ali Oularbi riposte à l’agression avec une arme à feu. Il tire et tue l’un des membres du commando, Sullivan Zaccone.Ensuite, Ali Oularbi s’enfuit pendant quatre mois en Algérie. Quand sa compagne accouche, il décide de rentrer en France et se rend aux forces de l’ordre. Depuis, il est emprisonné au centre de Varennes-le-Grand, en Saône-et-Loire. Il a déposé plusieurs demandes de remises en liberté, mais elles ont toutes été refusées. Ali Oularbi, qui est accusé de meutre et tentative de meurtre, a fait appel à un ténor du barreau - Me Eric Dupond-Moretti - pour assurer sa défense. S’agit-il d’un cas de légitime défense ou non ? C’est une des questions qui seront posées lors du procès.
Deux membres du commando seront aussi présents à l’audience. Ils doivent répondre de violence avec préméditation, des faits qui relèvent de la correctionnelle.
Le rappel des faits avec Pauline Ringenbach