Les membres de l'association du cadre de vie d'Asnières-sous-bois et ses environs ADCVA 89, s'opposent l'exploitation d'une carrière de calcaire, à 350 mètres de la première habitation du village. Ils craignent le déversement de résidus polluants dans la nature, et le passage de nombreux camions.
Le tribunal administratif de Dijon doit bientôt rendre sa décision. L'association qui compte 200 membres, explique que le projet initial prévoit de transformer 52 hectares de terres agricoles en terres industrielles. Les habitants redoutent les nuisances sonores, (explosion, concassage, vibrations, etc...) et en plus des engins de travaux, l'incessant passage de camions sur la D951. L'ADCVA 89, présidée par Michel Huet, a fait signer une pétition et a recueilli plus de 1000 signatures, ce qui n'a pas empêché l'ouverture de cette carrière.
L'exploitation du sous-sol de calcaire a commencé sur 10 hectares,mais elle devrait s'étendre à terme produire 200 000 tonnes de granulats par an.
De son côté, le propriétaire de la carrière, se défend des accusations portées contre son exploitation : il n'utilise aucun produit chimique. De plus, dit-il, l'activité n'entraînera ni poussière, ni bruit, ni vibrations dus au tirs de mine, et les camions ne passeront pas dans le village.
L'exploitation de la carrière a créé trois emplois. Trois autres devraient suivre dans les mois qui viennent.
Le reportage de Baziz Djaouti et Claude Heudes