Suicide du gendarme Grégory Girard : sa famille veut faire reconnaitre le harcèlement moral

Il y a trois mois, un jeune gendarme originaire de Côte d'Or s'est suicidé sur son lieu de travail dans le Cher. Sa famille a déposé plainte pour harcèlement moral.

"Mon frère nous avait fait part de pressions qu’il subissait de la part de sa hiérarchie, de ses deux supérieurs directs", dit Valérie, la soeur de Grégory Girard. "Mon frère avait beaucoup de projets. Il avait des ambitions, des rêves à accomplir et pour nous il ne fait aucun doute que ses deux supérieurs l’ont harcelé."

L'officier, âgé de 30 ans, s'est tiré une balle dans la tête avec son arme de service dans la caserne le 1er novembre 2013. Avant de se suicider, il a laissé une lettre mettant en cause des personnes qu’il a nommées. L’un des deux supérieurs mis en cause a été muté à la direction de la gendarmerie à Paris, son adjoint en Eure-et-Loir. "Je veux qu’ils soient punis et qu’ils quittent la gendarmerie [...] Ma famille et moi ne voulons pas qu’il y ait un autre Grégory Girard qui souffre du harcèlement de ses supérieurs dans la gendarmerie", conclut Valérie Girard.

Cette affaire ne serait pas un cas isolé. De nombreux gendarmes en témoignent ouvertement sur internet et sur facebook.

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Reportage d’Aline Métais et Damien Boutillet avec :

  • Valérie Girard, soeur de Grégory Girard
  • Jérémy Langlade, responsable du site "Gendarmes et citoyens"
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