Le malaise du personnel de greffe

Une centaine de greffiers se mobilise depuis une dizaine de jours à Besançon pour protester contre la réforme de Christiane Taubira. Aujourd'hui à Besançon comme partout en France ils étaient réunis sur les marches de leur Tribunal entre 12h00 et 14h00.

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Le rapport demandé par la garde des Sceaux et intitulé le "juge du XXIe siècle" contient 268 propositions. Leur but : simplifier les procédures et désengorger les tribunaux. L'une d'elle serait de confier au seul greffier le divorce par consentement mutuel. 

Devant l'engorgement des tribunaux, les magistrats estiment que l'évolution était inévitable, d'autant que les greffiers qui ont un très haut niveau de formation et connaissent les méandres des juridictions sont tout à fait capable d'élaborer les dossiers.

Seul bémol, la surcharge de travail pour le personnel de greffe. La qualité de travail en sera impacté, et les dossiers moins urgents laissés aux oubliettes.
Les greffiers demandent aujourd'hui une reconnaissance de leur métier.

86% des greffiers sont des femmes. Leur salaire net en début de carrière est de 1400 euros après un bac +2 et 18 mois d'école de greffe.

Reportage d'Aline Bilinski, Richard Négri et Abou Sow

Avec les interventions de Léonard Grevet, greffier à Besançon, Géraldine Thomas, greffière au Tribunal de Grande Instance de Besançon et Hervé Bonglet : secrétaire général de l'UNSA/services judiciaires

 

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