En septembre dernier, Dijon a été l'une des premières villes à appliquer la réforme des rythmes scolaires portée par Vincent Peillon, alors ministre de l'Education. Alors que la fin de l'année approche, le bilan montre que 48% des élèves dijonnais sont inscrits aux temps d'activités périscolaires.
C'est encore gratuit à Dijon. Et pourtant la moitié des élèves dijonnais boude les temps d'activités périscolaires mis en place par la municipalité dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Les parents, qui peuvent récupérer leurs enfants à la sortie de l'école, n'hésitent pas. Ils expliquent leurs choix par le manque de contenu de ces "TAP" ou la valse des animateurs.
La mairie de Dijon se défend en rappelant l'essence de la réforme qui consiste à alléger des journées de l'enfant. En clair, il est bon pour l'élève de ne pas lui proposer trop d'activités encadrées pour qu'il « puisse souffler un peu ». On explique également que la fin de la gratuité des "TAP" à la rentrée prochaine n'est pas tranchée.
Le reportage de S. Bouillot et D. Waxin avec :
- des parents d'élèves
- Anne Dillenseger, adjointe (PS) au maire de Dijon déléguée à l'éducation
- Laurent Bourguignat, conseiller municipal de Dijon (UMP)