A quelques semaines des vacances, la Sécurité routière a annoncé ce jeudi 5 juin, la généralisation à l'ensemble du territoire des radars mobiles de nouvelle génération, embarqués dans les voitures des forces de l'ordre et plus
efficaces pour contrôler les excès de vitesse. L'une arrive en Côte-d'Or
Après la Saône-et-Loire et l'Yonne, la Côte-d'Or a désormais se propre voiture-radar mobile. Une Peugeot 208 grise présentée ce mercredi 4 juin 2014 par la Gendarmerie du département.
Cet équipement mesure, en roulant, la vitesse des voitures croisées ou de celles qui dépassent. Le but est de lutter contre les vitesse élevées, la marge de l'appareil étant plus large que celle des contrôles automatisés. Le flash est caché dans la plaque minéralogique, puis le cliché est directement envoyé dans l'ordinateur de contrôle situé sur le tableau de bord de ce véhicule non repérable.
"Avec ces radars, on peut contrôler les automobilistes là où ils ne s'y attendent pas. L'objectif n'est pas de les piéger ou de les surprendre", se défend Aurélien Wattez, de la DSCR (Délégation à la sécurité et à la circulation routières), reconnaissant que ce dispositif (3,6% du nombre total de radars à la mi-juillet) est "plus efficace" et "complémentaire des autres outils de contrôle".
Depuis sa mise en service il y a quelques jours, des dizaines d'automobilistes ont déjà été pris par cette nouvelle arme sur les routes côte-d'oriennes. Un dispositif qui tend à se déployer sur tout le territoire. L'objectif étant de faire passer le nombre de morts sur les routes sous la barre des 2.000 d'ici 2020, contre 3.268 en 2013.
Voir le reportage sur cette voiture-radar mobile tournée dans l'Yonne :
En France, depuis la mise en place de cet outil il y a quinze mois, 270.000 amendes ont été dressées pour excès de vitesse, soit moins de 2% des 18,9 millions de flashs enregistrés en 2013. En moyenne, ce dispositif permet de relever 17 infractions par jour et par département, un bon résultat dans la mesure où il ne fonctionne que quelques heures par jour puisqu'il faut deux policiers ou deux gendarmes dans un véhicule, contrairement aux radars fixes qui flashent 24 heures sur 24 et 365 jours dans l'année.
L'objectif est de parvenir à 200 voitures équipées d'ici à la fin de l'année puis à 300 en 2015.