A l'appel du syndicat UFAP-UNSA Justice, ils ont bloqué l'accès à la maison d'arrêt de Dijon tôt ce jeudi 12 juin 2014. Ils s'opposent à l'élection de représentants des détenus qui auraient leur mot à dire dans le choix de leurs activités.
« Une loi pénitentiaire suicidaire »
Les surveillants se sentent dépossédés de leur autorité au profit des détenus.
En ligne de mire, l’article 29 de la loi pénitentiaire de 2009 dont le décret d'application a été publié le 29 avril 2014. Il précise « Sous réserve du maintien du bon ordre et de la sécurité de l'établissement, les personnes détenues sont consultées par l'administration pénitentiaire sur les activités qui leur sont proposées ».
L’UFAP-UNSA estime qu’il y a un risque d’abus et cite en exemple l’intervention de masseurs après les activités sportives dans certaines prisons.
Manque de moyens
Parmi les autres revendications :
- Les conditions de travail
- La mise en danger des personnels pénitentiaires (agressions verbales et physiques de plus en plus violentes, 6 prises d'otage en trois mois)
- 1000 emplois vacants alors que la surpopulation pénale est toujours aussi importante
Interview de Thierry Cordelette, Secrétaire général Union Régionale UFAP
Revoir le reportage de Marianne Picoche et Isabelle Rivièrre avec
- Sébastien Thévenin, surveillant à la maison d'arrêt de Dijon
- Thierry Cordelette, secrétaire général Union Régionale UFAP