Les intermittents du spectacle contestent leur nouvelle convention d'assurance chômage, ils perturbent les festivals d'été pour se faire entendre. La menace de représentations annulées plane à Nevers, où le festival des « Z'accros d'ma rue » bat son plein jusqu'au lundi 14 juillet.
Pas d'annulations, mais des actions symboliques
L'accord concernant une réforme de leur statut et du système d'indemnisation spécifique engagé par le gouvernement continue à crisper les intermittents du spectacle.Les artistes et techniciens rassemblés en Assemblée Générale ce matin, samedi 12 juillet à Nevers, ont choisi des actions plus symboliques que l'annulation des représentations pour se faire entendre : une quête en fin de spectacle pour les artistes les plus démunis et arborer une croix en signe de protestation.
Soutien du public
Parce que la précarité peut toucher tout le monde, les intermittents ont donc créé des points d'information, afin de sensibiliser le public à leur statut spécifique, hautement précaire, et aux raisons de leur indignation face à la réforme du système d'indemnisation chômage les concernant.Le reportage de Régis Guillon et Fabien Madigou
Intervenants :- Laetitia Lafforgue, Comédienne et Présidente de la Fédération Nationale des Arts de la Rue
- Françoise Ducourtioux, Directrice du festival des "Z'accros d'ma rue"
- Gildas Puget, Comédien compagnie "Qualité Street"
- Monique Dessart, Technicienne maquilleuse
Parce qu'ils contestent leur nouvelle convention d'assurance chômage, qui durcit notamment les conditions d'indemnisation, les intermittents du spectacle perturbent les festivals d'été. A Avignon par exemple, des représentations ont été annulés.
C'était aussi la crainte dans la Nièvre à Nevers, où le festival des « Z'accros d'ma rue » bat son plein jusqu'à demain. Mais dans la Cité Ducale, les artistes et techniciens rassemblés en AG ce matin ont choisi des actions plus symboliques pour se faire entendre.
Régis Guillon et Fabien Madigou.