Pour la deuxième année consécutive, les NAP (nouvelles activités périscolaires) organisées dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires seront financées par la ville de Dijon.

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Le reportage d'Audrey Gordon et Romain Liboz

Avec :
  • Céline Grenda, parent d'élève, Dijon
  • Anne Dillenseger, adjointe au maire déléguée à l'éducation
  • Antoine Delègue, administrateur départemental FCPE Côte d'or


Les nouvelles activités périscolaires ou NAP, ce sont toutes les activités proposées aux enfants scolarisés dans le temps laissé vacant par la réduction du temps scolaire. Ces activités sont assurées pour l'essentiel par des associations. Elles permettent aux élèves de maternelle et du cycle élémentaire de s'initier à toutes sortes de disciplines : musique, cirque, danse, art-plastique, etc.

Facultatives les NAP devraient permettre aux familles d'ouvrir leurs enfants à une multiplicité d'activités et de domaines, surtout quand elles sont gratuites comme à Dijon, tout en évitant d'avoir à trouver une solution de garde. Pourtant l'an passé, seuls 45% des enfants ont participé à ces NAP. Certains parents préfèrent en effet récupérer leurs enfants plus tôt, d'autres critiquent le manque de contenu des activités.

D'autres villes ont opté pour une participation des familles au financement de ces activités périscolaires comme c'est le cas à Quétigny,  l'argument mis en avant par cette  commune du Grand Dijon, étant que la qualité des activités offertes.

L'Etat a choisi d'aider les communes à financer les NAP durant les deux premières années de mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Si cette aide venait à être supprimée dans les années à venir, la gratuité pourrait être remise en question à Dijon comme dans d'autres communes.
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