Sanofi veut vendre son usine de Quetigny, près de Dijon

Le groupe pharmaceutique Sanofi veut vendre au groupe Delpharm son usine de Quetigny, qui est située dans l’agglomération dijonnaise, en Côte-d'Or. Les syndicats craignent d'autres cessions à venir.

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Pourquoi le groupe Sanofi veut-il vendre son usine de Bourgogne ?

Sanofi a confirmé "être en discussion" en vue d'une "acquisition par Delpharm du site de fabrication de médicaments de Quetigny". L'entreprise évoque "un programme d'investissements significatifs" et s'engage à confier des commandes au repreneur pendant "une durée minimale de 7 ans". Le projet prévoit le transfert des "350 salariés du site", précise le groupe.

L'usine bourguignonne emploie environ 400 salariés (dont 350 en CDI). Elle fabrique 100 millions de boîtes de médicaments par an. Il s'agit de l'un des quatre sites industriels sur lesquels courent des rumeurs de cession depuis la révélation cet été d'un plan prévoyant la vente de 200 médicaments et un désengagement industriel en Europe. Ce plan est appelé en interne Phoenix. Les rumeurs portaient sur les usines de Compiègne (Oise), Quetigny (Côte d'Or) et Amilly (Loiret), ainsi que le centre de distribution de Marly-la-Ville, dans le Val d'Oise.

Pourquoi les syndicats sont-ils inquiets ?

L'annonce a été faite lundi 8 septembre 2014 aux représentants des salariés de la filiale industrielle (SWI) réunis dans l'après-midi en comité central d'entreprise extraordinaire.

La cession "doit être bouclée à la fin du premier trimestre 2015" et sera à l'ordre du jour d'un prochain CCE mercredi 17 septembre, précise Emmanuel Maingard (CFDT). Selon lui, la cession est "sans doute liée" au projet Phoenix. Le  syndicaliste redoute que ce site "soit le premier parmi d'autres" sites industriels à être vendu.

Pour Thierry Bodin (CGT), ce projet s'inscrit "malheureusement dans ce que l'on dénonce depuis plusieurs mois : un processus de désengagement industriel de Sanofi dans notre pays".

Des menaces planaient sur le site de Sanofi en Côte d’Or depuis plusieurs mois. En janvier 2014, un mouvement de grève avait été lancé au niveau national, des salariés de Quetigny y avaient participé.

Le groupe Sanofi employait en France 27 500 personnes à la fin 2013.
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