Couac autour d'une interview "dépubliée" de Rebsamen

Une interview de François Rebsamen, ministre du Travail, ancien maire de Dijon, réalisée par un journaliste dijonnais du Miroir Mag a fait le buzz avant d'être dépubliée.

La publication, par le site internet du magazine bourguignon Le Miroir, d'une d'interview du ministre du Travail François Rebsamen a été à l'origine d'un couac.

Dépubliée en milieu de matinée

Vendredi 3 octobre 2014, le ministère a demandé et obtenu le retrait de l'article, estimant qu'il ne s'agissait pas d'une interview, ce que conteste le magazine. Ce couac a fait le bonheur des réseaux sociaux, en particulier Twitter.

Dans cette interview, le ministre affirme notamment qu'il "se bat depuis longtemps pour une vision libérale de l'économie", estimant que les Français "ont conscience qu'il faut adapter" le "système social" français en "renforçant les contrôles, en assouplissant les seuils, la législation sur les 35 heures, en autorisant le travail le dimanche". Il reproche au secrétariat national du PS de refuser "toutes ces avancées".
Restée quelques heures sur le site, l'interview a été retirée en milieu de matinée.

Le ministre ne cautionne pas ces propos

Dans l'entourage du ministre, on indique à l'AFP que "le ministre ne cautionne pas ces propos", et que pour lui "il ne s'agissait pas d'une interview", ajoutant qu'"il n'y pas eu de relecture" des citations imputées.

De son côté, le journaliste Jérémie Lorand, qui a réalisé l'interview "mardi au ministère", a "confirmé" auprès de l'AFP que l'ex-maire de Dijon a bien tenu les propos publiés sur le site.

"J'ai l'habitude de travailler avec François Rebsamen depuis 4 ou 5 ans à Dijon, jamais il n'a relu d'interview. J'ai continué à bosser comme je bossais avant, l'interview n'a pas été relue et n'a donc pas été validée par le ministère", explique-t-il.

Quand le cabinet du ministre a demandé au site de retirer l'article, "on a voulu être conciliant, on a proposé de faire quelques modifications et de le republier, le ministère ne l'a pas souhaité donc on a accepté de le dépublier", explique M. Lorand.
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