Ces 6 et 7 octobre 2014, se tient à Paris un colloque international sur les jeux dangereux, les violences et le harcèlement en milieu scolaire et parascolaire. Au même moment, l’association SOS Benjamin, basée à Sens, sort une étude qui nous en apprend un peu plus sur les jeux dangereux.
Cette étude, réalisée en août 2014 par l’institut YouGov sur un échantillon de 1104 parents d’enfants de 6 à 17 ans et de 506 enfants de 10 à 17 ans, a été commanditée par l’association icaunaise SOS Benjamin.
Elle remet en cause un certain nombre d’idées reçues, la première d’entre elles consistant à dire qu’il y a peu d’enfants concernés. 36 % des jeunes interrogés affirment avoir déjà été exposés aux jeux dangereux. Les familles aisées se disent les plus à risques.
Résultat plus surprenant, pratiquer une activité extra-scolaire ne protège pas les enfants. Le sport ou les activités culturelles ne constituent pas seuls un rempart en favorisant l’équilibre et l’épanouissement des jeunes pratiquants. C’est aussi le lieu où les jeux dangereux se déroulent en raison de l’effet de groupe. D’où l’impérieux besoin de sensibiliser les clubs et les éducateurs à cette question.