Un Bisontin s'élancera en décembre prochain sur son vélo couché. Il utilisera pour son périple les forces du mollet et les énergies naturelles.
Roland Janin, expert billettique chez Parkeon à Besançon, entamera en décembre prochain un périple de six mois en Argentine, sur un vélo électrique utilisant les énergies naturelles.Il prévoit de parcourir 12.000 km, en franchissant notamment un col à 4.170 mètres d'altitude.
A mon âge, je ne me sentais pas assez fort physiquement pour le faire en vélo simple, avec des bagages, donc j'ai équipé un vélo couché d'une assistance électrique, tout en cherchant à produire de l'énergie de manière autonome"
explique ce passionné de vélo à la fibre écologique âgé de 50 ans.
Un étonnant vélo bricolé maison
- un châssis de vélo couché à trois roues
- une éolienne à l'avant
- des panneaux solaires à droite, à gauche et à l'arrière
- deux batteries électriques (2 kilowatt-heures)
- un poids total de 55 kilos
- autonomie 250 km
- vitesse de pointe 36 km/h
"Il y a environ une cinquantaine de vélos avec des panneaux solaires en France, mais avec une éolienne, je pense que c'est une première", dit Roland Janin.
Le but de mon voyage, est de me faire plaisir en visitant ce beau pays qu'est l'Argentine et en allant à la rencontre de ses habitants", confie le sportif. "Le gros avantage du vélo, c'est qu'il inspire la sympathie: les gens viennent plus facilement me parler et discuter"
explique cet habitant d'Avanne-Aveney près de Besançon.
Le budget global du projet est d'environ 25.000 euros, dont 18.000 euros pour le véhicule.
L'entreprise qui emploie Roland Janin, le fabriquant d'horodateurs Parkeon, lui a accordé une disponibilité de six mois.
Elle prend aussi en charge la tenue technique du cycliste, le transport du vélo en Argentine et les formalités douanières.
Reportage : Sébastien Poirier et Richard Négri