Les faits s'étaient passés la nuit entre le vendredi 7 et le dimanche 9 novembre 2014 entre le département du Cher et l’agglomération de Nevers. Au total, entre les voitures et les équipements publics, 140 dégradations ont été recensées par la gendarmerie. Le préjudice est estimé à près de 100 000 euros.
Reportage de Régis Guillon et Marine Labidi
Qui sont les auteurs des dégradations ?
Trois jeunes ont été interpellés par la gendarmerie au matin du jeudi 13 novembre. Ils sont suspectés d’avoir commis des dégradations sur des véhicules et des biens publics dans 19 communes de la Nièvre et du Cher. C’est par un tweet que la gendarmerie a donné l’information. Les suspects ont été placés en garde à vue à Nevers. Ils ont été rejoints par un quatrième homme, qui a été interpellé en fin d'après-midi.Les suspects sont âgés de 16 à 21 ans. Les deux majeurs ont été présentés au parquet dans l'après-midi. Ils devraient être mis en examen pour violences en réunion et placés sous contrôle judiciaire. Début 2015, ils répondront de leurs gestes devant le tribunal correctionnel. Quant aux deux mineurs, ils seront présentés ultérieurement au juge pour enfants.
13/11 : 3 individus interpellés dans le #Cher sont actuellement en garde à vue à #Nevers pic.twitter.com/vMOPjeh63e
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 13 Novembre 2014
Selon les premiers éléments, les jeunes auraient employé des carabines et des pistolets chargés en billes d'acier pour tirer dans les vitres depuis leur véhicule. Des abribus ont aussi fait les frais de cette virée nocturne. 140 véhicules et biens publics auraient été touchés.
❗#Nièvre #Cher Du 7/11 au 9/11, près de 140 véhicules et biens publics ont été dégradés lors de raids sur 19 communes pic.twitter.com/PP0chlAlKO
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 13 Novembre 2014
Les enquêteurs soupçonnaient qu’il s’agissait d’une bande. Elle a sévi dans la Nièvre, à Nevers, Challuy et Sermoise-sur-Loire , ainsi que dans plusieurs communes du Cher. L'enquête se poursuit. Pour l'heure, 123 victimes ont été recensées.
Images de Cécile Claveaux et Marine Labidi