Marie-Guite Dufay plaide pour que Besançon soit la capitale de la future Région Bourgogne/Franche-Comté

La présidente PS de la Région Franche-Comté milite pour que Besançon soit choisie comme chef-lieu administratif de la future Région Bourgogne/Franche-Comté. "Si aucun accord n'est trouvé, le ministre de l'Intérieur tranchera en juin 2015", répond François Patriat.

Dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur jeudi 27 novembre 2014, Marie-Guite Dufay explique : « Dijon paraît s’imposer comme une capitale "naturelle" dans l’esprit de certains. Il est vrai que Dijon dispose d’atouts "naturels", notamment en matière de réseaux de transports et d’attractivité économique, et bénéficie d’une centralité de fait (…). Désigner Dijon comme comme chef-lieu de la future grande région conduirait inévitablement à affaiblir Besançon. »

L’élue franc-comtoise poursuit : « il me semble qu’une vision volontariste de l’aménagement du territoire doit nous amener à compenser les inégalités "de fait" en rétablissant les équilibres "de droit". Dans cette optique, il est préférable que Besançon soit désignée capitale administrative, c'est-à-dire comme chef-lieu de Bourgogne Franche-Comté afin d’équilibrer le pôle métropolitain que ces deux villes ont vocation à constituer ensemble. »

Il y a deux jours, dans une interview accordée à France 3, Marie-Guite Dufay prônait un autre schéma : les services préfectoraux à Dijon et le conseil régional à Besançon. Pour l'heure, rien n'est acté. C'est l'Etat qui tranchera en juin 2015.


Le reportage de P. Ringenbach et J-F. Guilmard avec:
  • Marie-Guite Dufay, présidente de la région Franche-Comté
  • François Patriat, président de la région Bourgogne
  • Emmanuelle Coint, présidente UMP au conseil régional de Bourgogne
  • Philippe Hervieu, président de EELV au conseil régional de Bourgogne

Qu'en pense François Patriat ? 

"On n'a pas vu de Région où il y aurait où il y aurait deux capitales", a déclaré le président PS du conseil régional de Bourgogne qui était interrogé sur la proposition de Marie-Guite Dufay.
"Si au bout du compte, nous n'étions pas d'accord, ce serait le ministre de l'Intérieur qui trancherait à la fin du mois de juin", a-t-il ajouté au micro de France 3 Bourgogne.

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©INA

Interview recueillie par Sylvain Bouillot et Romain Burot

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