Dijon : le chauffard qui a foncé sur 13 passants est décrit comme un homme "serviable" mais perturbé

Un chauffard est en garde à vue à Dijon après avoir renversé volontairement 13 personnes dimanche 21 décembre 2014. Il est connu dans son voisinage pour être un homme "très poli et serviable", mais aussi pour ses "antécédents psychiatriques".

Qui est le chauffard ?

L’homme, âgé "d'une petite quarantaine", vit avec ses parents dans une résidence modeste de quatre étages du centre de Dijon, en face du parc de la Colombière. "Ce sont des gens très bien et discrets. Leur fils a des problèmes psychiatriques", ont confié à l'AFP des voisins qui ont souhaité gardé l'anonymat.

Selon ces derniers, le quadragénaire, qui est "un solitaire" a "fait des allers-retours à la Chartreuse", l’hôpital psychiatrique de Dijon. "Mais il est toujours très poli et serviable quand on le croise", soulignent ses voisins, qui sont très "choqués" par le drame de dimanche soir. Selon eux, il aurait un "travail social adapté à son handicap".

Propos recueillis par Amélie Douay
Sous le choc, sa mère a accepté de répondre à France 3 à la porte de son appartement. Elle évoque le suivi psychiatrique de son fils au centre hospitalier spécialisé de la  Chartreuse, à Dijon. 

Treize personnes ont été blessées au cours de cet accident volontaire, dont deux plus grièvement. Mais, aucun pronostic vital n'est engagé.

La procureure de Dijon, Marie-Christine Tarrare a tenu une conférence de presse à 14h au tribunal pour faire un point sur l'enquête, qui a été confiée au SRPJ de Dijon.
"Il s'agit de l'acte d'un déséquilibré et non d'un acte terroriste", a-t-elle précisé.



L'homme "n'avait pas connaissance de l'affaire de Joué-lès-Tours"

Selon les premiers témoignages recueillis par la police, l'homme aurait été vu vêtu d'une djellaba. Il aurait crié "Allah Akbar" (Dieu est grand) et dit avoir agi "pour les enfants de Palestine" avant d'être interpellé.

"Il est toujours en jogging, casquette et en baskets", s'étonnent ses voisins, qui précisent que ni lui, ni ses parents "ne portent de signes religieux" ou "ont exprimé des opinions" concernant la religion musulmane qu'ils pratiquent notamment pour le ramadan.



Lundi en fin de matinée, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est rendu  au chevet des victimes au CHU de Dijon, avant une visite à l'Hôtel de police. Il a appelé chacun à "ne pas tirer de conséquences hâtives alors même que l’enquête ne fait que commencer".



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