Dans le Monopoly du vin, on n’achète pas des rues, mais des exploitations viticoles. Tous les grands vignobles de France sont représentés. C’est un vin de Bourgogne - le Corton Charlemagne - qui est l’appellation la plus chère.
Dans cette version du Monopoly, les maisons sont remplacées par des chais et les hôtels par des caveaux.
Les gares sont des Salon des vins (Paris, Londres, New York, Hong Kong).
Deux à six joueurs s’affrontent pour acheter, vendre, négocier.
Le but est de se mettre dans la peau d’un viticulteur. Il faut acheter des chais pour élever ses vins, des caveaux pour vendre sa production, gérer le personnel de la propriété...
Meilleurs placements viticoles selon le nouveau #Monopoly : Corton, Champagne, Margaux, CT9 du Pape et #Chablis #vin pic.twitter.com/9OQwuIbdeb
— Bourgogne Live (@BourgogneLive) 7 Novembre 2014
Anjou, Beaujolais, Bordeaux, Muscadet, Champagne, Côtes du Rhône, Chablis… La hiérarchie de ce Monopoly de la France viticole est basée sur le prix des terres de 2014.
La palme est détenue par le Corton Charlemagne, une appellation Grand Cru de la Côte de Beaune, en Côte-d’Or. Cette vigne avait été offerte par l’empereur Charlemagne en 775 à la collégiale Saint-Andoche de Saulieu, rappelle le BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne).
La Bourgogne possède les terres viticoles les plus chères de France : un hectare de grand cru dans la région coûte en moyenne 4 millions d’euros et peut atteindre jusqu’à 9,5 millions d’euros.