Une minute de silence a été observée à 11 heures dans les commissariats de France mardi 13 janvier 2015, pour rendre hommage aux policiers tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo et de la tuerie de Montrouge. C'était le cas aussi en Bourgogne.
L'unité, exprimée par des manifestations historiques dimanche 11 janvier, s'est prolongée ce mardi par un hommage solennel aux trois policiers tués par des islamistes radicaux. C'était le cas notamment à Auxerre, dans l'Yonne.
Au niveau national, une cérémonie a eu lieu en présence des plus hautes autorités de l'Etat réunies dans la cour de la préfecture de police, sur l'île de la Cité.
A cette occasion, François Hollande a salué la mémoire de Franck Brinsolaro, 49 ans, Ahmed Merabet, 40 ans (morts à Charlie Hebdo) et Clarissa Jean-Philippe, 27 ans, (tombée à Montrouge) cités "à l'ordre de la Nation" et promus chevaliers de la légion d'Honneur.
Nous devons être intraitables devant l'apologie du terrorisme
Ils sont morts "pour que nous puissions vivre libres", a dit le président qui a rappelé que "la menace est "encore là", venue de "l'intérieur" et de "l'extérieur".
"Nous devons être intraitables devant l'apologie du terrorisme", a insisté le président.
Plusieurs lourdes condamnations ont été prononcées ces derniers jours contre des personnes qui avaient salué les actes terroristes de la semaine dernière.
Le temps des obsèques
A Jérusalem, au même moment, dans l'immense cimetière du Har Hamenouhot (mont du Repos), près de 2.000 personnes assistaient aux funérailles des quatre juifs tués vendredi dans la supérette casher.Les obsèques de la plupart des autres victimes devaient avoir lieu dans l'intimité.
La semaine prochaine - date à préciser, peut-être mardi - une cérémonie aura lieu aux Invalides pour les 17 personnes ayant péri sous les coups de trois jihadistes revendiqués.