Assemblée : pourquoi François Rebsamen a participé à l’ouverture des débats sur la loi Macron

Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a ouvert les débats à l'Assemblée sur son projet de loi fleuve lundi 26 janvier 2015. Il était entouré de la garde des Sceaux Christiane Taubira et du ministre du Travail François Rebsamen.

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Professions réglementées, travail du dimanche, épargne salariale, etc

"Cette loi offre une opportunité pour les responsables politiques que nous sommes : elle permettra de nous prouver à nous-mêmes, à tous les Français, que nous sommes capables de bouger, que nous ne sommes prisonniers d'aucun dogme, ni d'aucun intérêt en place", a plaidé le ministre de l'Economie.

"Nous avons collectivement trop souvent remis à demain ce qui devait être fait aujourd'hui - quand ce n'était pas hier. Professions réglementées, travail du dimanche, épargne salariale, procédures collectives, justice prud'homale, et j'en passe : cette loi porte plusieurs réformes dont on a beaucoup parlé, mais qui n'ont jamais été faites", a ajouté le ministre de l’Economie.



Pourquoi François Rebsamen était-il au côté d'Emmanuel Macron ?

Emmanuel Macron était accompagné de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, et du ministre de l'Emploi, François Rebsamen, dont les absences avaient été critiquées par l'opposition en commission alors que nombre d'articles du texte (professions réglementées, justice prud'homale, travail du dimanche, etc) portent sur leurs domaines.

François Rebsamen a estimé que ce texte "marquait la confiance du gouvernement" dans le dialogue social en dépit de l'échec de la négociation "relative à la modernisation du dialogue social" jeudi dernier.
"En matière de travail le dimanche : il prévoit un dispositif où, sans accord collectif (de branche, territorial, d'entreprise), les commerces de détail ne pourront pas ouvrir le dimanche", a-t-il ainsi insisté, voyant là un "rôle central dévolu aux partenaires sociaux".



Laurent Grandguillaume aussi a pris la parole

Le député PS de la 1re circonscription de Côte-d'Or a aussi pris la parole à la tribune. Il a, en effet, été désigné par le gouvernement comme rapporteur d'un des chapitres du projet de loi Macron pour l’activité, la croissance et l’égalité des chances économiques.

Ce projet de loi a suscité de nombreuses manifestations partout en France, et notamment en Bourgogne. Huissiers, notaires, avocats et autres professionnels du droit sont descendus dans la rue à plusieurs reprises.

Au total, le projet de loi veut ouvrir à la concurrence 37 professions "réglementées" (biologistes, greffiers, notaires, opticiens, etc). A Chalon-sur-Saône et à Mâcon, les conseils de prud'hommes ont décidé de suspendre les audiences pour protester contre le projet de modification de la justice prud'homale.

 

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