A Sougy-sur-Loire, la construction de l'Espace Ludique pour l'Organisation de DIvertissements et d'Evénements (Elodie) pourrait être stoppée. Le maire DVD, François Gautheron, doit défendre son projet devant l'opposition, majoritaire au conseil municipal. Les travaux avaient commencé en Avril 2014.
Salle évènementielle et cantine
L'espace "ELODIE" (Espace Ludique pour l'Organisation de DIvertissements et d'Evénements) est composé d'une cantine et d'une salle événementielle. Mais pour terminer ce projet évalué à 1,2 millions d'euros, le conseil municipal doit voter une modification au budget.Or depuis des semaines, une majorité de conseillers municipaux refuse de donner leur accord. Par conséquent, la poursuite des travaux pourrait être compromise.
Une autre vocation pour la salle ?
Pour amoindrir ce coût, l'opposition propose de transformer cette réalisation en une mairie ou en une salle pour les associations.Des idées qui n'ont aucun sens pour le maire. Il rappelle qu'il s'agit d'un projet communal et intercommunal avec des subventions de l'Etat.
François Gautheron Maire de Sougy-sur-Loire affirme qu'il ne sera pas question de changer la destination du projet.
Des recours avaient été déposés au Tribunal Administratif par l'opposition : le chantier Élodie a déjà fait l'objet de huit recours auprès du tribunal administratif de Dijon. Un premier a été perdu en 2013. Les trois suivants, déposés en référé par six Sougyçois en mai dernier, ont été rejetés et les requérants condamnés à verser 1.000 € à la commune, comme l'a rappelé la préfète dans son courrier à Bernard Heudier, conseiller municipal d'opposition.
Les artisans dans l'expectative
En l'absence d'accord, les artisans concernés par la construction du second oeuvre s'inquiètent. Le chantier pourrait être suspendu, avec des retards de paiement à prévoir.La Préfecture comme médiateur
Face à un tel imbroglio, la Préfecture de la Nièvre a été obligée de s'impliquer dans le dossier. Elle a lancée une médiation entre les différentes parties.L'état s'étant financièrement engagé dans la construction par le biais de financements communaux et inter-communaux, il est de son rôle d'intervenir pour trouver une issue favorable à ce conflit.
A défaut de conciliation, lors du prochain conseil municipal, la Préfecture pourrait être contrainte d'intervenir encore plus fortement dans ce dossier.