Le 7ème festival international du film policier qui se déroulera à Beaune en Côte-d'Or du 25 au 29 mars prochain va rendre hommage à l'acteur Claude Brasseur. C'est Danièle Thompson qui sera la présidente du jury.
Monstre sacré, artiste populaire à l’affiche de plus de 90 films, figure reconnue, géant du théâtre, Claude Brasseur, avec sa voix reconnaissable entre toutes, fait partie du patrimoine artistique français depuis plus de 50 ans, montrant ainsi que le talent est source de notoriété. Le festival de Beaune va donc rendre hommage à cet acteur après Johnny Hallyday l'an passé.
En parallèle d’une riche carrière sur les planches, Claude Brasseur a tourné dans un nombre impressionnant de films, dont de nombreux polars. Après avoir incarné un inspecteur de police dans Les yeux sans visage de Georges Franju (1959), on le retrouve à l’affiche de Lucky Jo de Michel Deville (1964), et la même année dans Bande à part de Jean-Luc Godard. Il devient également une figure très familière des téléspectateurs, en endossant les habits du reporter Rouletabille dans Le mystère de la chambre jaune (1965) et ceux de l’ancien bagnard devenu chef de la police François Vidocq dans Les nouvelles aventure de Vidocq (1971-1973). Puis on le retrouve notamment à l’affiche de Du Rififi à Paname de Denys de La Patellière (1966), Un cave de Gilles Grangier (1971), Les seins de la glace de Georges Lautner (1974), aux côtés de Mireille Darc et Alain Delon.
En 1979, il interprète le commissaire Jacques Fush dans La guerre des polices de Robin Davis, rôle qui lui vaut le César du Meilleur Acteur. Il tourne deux fois sous la direction de José Giovanni, d’abord dans le rôle d’un innocent injustement condamné à mort dans Une robe noire pour un tueur (1980) puis dans le film d’aventure et d’espionnage Les loups entre eux (1985). Cette année-là, il retrouve Jean-Luc Godard pour Détective. Il s’illustre également dans plusieurs comédies à grand succès populaire, comme les films d’Yves Robert Un éléphant ça trompe énormement (1976) et Nous irons tous au paradis (1977), ou encore La boum (1980) de Claude Pinoteau et Camping de Fabien Onteniente (2006)…
Le Festival est heureux de célébrer Claude Brasseur et de lui rendre l’hommage qu’il mérite.