Elections départementales en Saône-et-Loire : la droite peut-elle l’emporter ?

La gauche qui détient la majorité des 57 sièges devra-t-elle céder la place à la droite ? Cette hypothèse n’est pas à écarter dans un contexte national de vote sanction. Sans compter les divisions qui affaiblissent la majorité sortante et l’abstention qui s’annonce importante.

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Les élections départementales des 22 et 29 mars 2015 ne s’annoncent pas sous les meilleurs auspices pour Rémi Chaintron, le président socialiste sortant.
Celui-ci compte sur son bilan (notamment sur le désendettement du département) pour retrouver son fauteuil. Mais, la partie est loin d’être gagnée.
De nombreux électeurs devraient profiter de ce scrutin pour manifester leur mauvaise humeur envers la politique gouvernementale.

D’autre part, une fois de plus, la gauche part à la bataille divisée. Le PS n’a pas réussi à s’unir avec Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ni avec le PCF, ni avec le FDG.
C’est le cas par exemple dans les cantons de Mâcon 1 et Mâcon 2, Chalon 1 et Chalon 2 ou encore Le Creusot 1.

En face, la droite traditionnelle a réalisé l’unité UDI/UMP sous la bannière UASL (Union pour l'Avenir de la Saône et Loire).
Elle compte bien sur la dispersion des voix de gauche pour se retrouver au deuxième tour et ramener quelques cantons dans son escarcelle. Elle vise, par exemple, celui de Cluny (la ville est déjà repassée à droite lors des municipales de 2014). Il y a aussi les deux cantons de Chalon ou celui d’Autun 1.

De son côté, le FN a de grandes ambitions dans ce département qui était dirigé il n’y a pas si longtemps par le socialiste Arnaud Montebourg.
Marine Le Pen est d’ailleurs venue en personne présenter les candidats frontistes dans le canton de Louhans, là où se présente Rémi Chaintron.
Le Front national espère capitaliser sur la colère grandissante du monde rural. Mais, il n’a pas réussi à présenter des candidats dans les 29 cantons : il n’y aura pas de représentants frontistes dans les deux cantons d'Autun.
La nouvelle carte électorale en Saône-et-Loire

La carte des cantons a été redessinée : on en compte désormais 29 en Saône-et-Loire (au lieu de 57).

Le nombre de conseillers va passer de 57 à  58.
Au premier tour des élections, qui aura lieu dimanche 22 mars, 114 binômes de candidats seront présents sur la ligne de départ.

En Saône-et-Loire, l’assemblée départementale sortante est présidée par Rémi Chaintron (PS).
  • La gauche détient la majorité des sièges avec 39 conseillers : 29 PS, 7 DVG, 1 PRG, 1 PCF, 1 Cap 21.
  • L’opposition de droite totalise 18 sièges : 11 UMP, 6 DVD et 1 UDI
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