Le Front national s'est qualifié dimanche pour le second tour des départementales dans la grande majorité des cantons de Franche-Comté. Dans notre région, le PS pourrait céder à la droite trois des quatre départements qu'il détient actuellement.
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Dans l'ensemble des quatre départements franc-comtois, le FN effectue une très importante poussée, en se qualifiant pour des triangulaires dans 28 des 62 cantons.
Lors des cantonales 2011, le PS avait emporté les quatre conseils généraux de la région. Mais au soir du premier tour des départementales 2015, les socialistes sont en difficulté dans le Jura, le Doubs et le Territoire-de-Belfort. Seul le département de la Haute-Saône semble en mesure de rester dans le giron du PS.
En Franche-Comté, les électeurs se sont globalement plus déplacés aux urnes en 2015 qu'en 2011.
"Les choses sont assez nettes en Haute-Saône", avec des candidats PS qualifiés dans 15 sur 17 cantons, a constaté le président PS du Conseil général
Yves Krattinger sur France 3 Franche-Comté. Dans les deux cantons de Vesoul, où le PS a été éliminé dès le premier tour, il a appelé à voter pour les "candidats républicains".
Dans le Doubs, le FN s'est qualifié dans 14 des 19 cantons, arrivant en tête dans quatre d'entre eux, dont celui d'Audincourt, principale commune de la 4e circonscription du Doubs où le FN était arrivé au second tour de la législative partielle de février. La gauche est arrivée en tête dans seulement quatre cantons, dont celui du nouveau député PS
Frédéric Barbier, contre 11 pour la droite, qui espérait faire basculer le département dimanche prochain.
Le FN sera également au second tour dans 13 des 17 cantons du Jura et prendra part à cinq duels. Un binôme divers droite a été élu dès le premier tour dans le canton de Champagnole (Jura), où la droite arrive en tête dans 12 des 16 cantons restants.
La gauche, qui sera absente de quatre cantons au second tour des départementales, risque de perdre la tête du Jura, qu'elle avait arraché de haute lutte à la droite en 2011. Dans le Territoire-de-Belfort, le Front national se qualifie dans 7 des 9 cantons, terminant en tête à deux reprises. La gauche n'arrive en tête que dans un canton, contre six pour la droite. "Nous sommes en mesure de reprendre le conseil général", affirme le candidat et député-maire UMP de Belfort,
Damien Meslot. Mais selon le président de l'assemblée sortante,
Yves Ackermann, "la gauche peut l'emporter", si "les républicains se ressaisissent" au 2e tour.