Le député socialiste de la Nièvre Christian Paul (qui mène la "fronde" des députés contre le gouvernement) a reçu le soutien d’Arnaud Montebourg lors de la traditionnelle ascension du Mont Beuvray, à Saint-Léger-sous-Beuvray, en Saône-et-Loire, lundi 25 mai 2015.
Chaque lundi de Pentecôte, des militants socialistes se retrouvent autour d’Arnaud Montebourg pour un pique-nique sur le mont Beuvray.
Ce lieu symbolique abritait l'ancienne place forte gauloise de Bibracte, qui était la capitale de la tribu des Éduens.
Cette année encore, l’ancien ministre du Redressement productif a fait le déplacement en compagnie de sa compagne Aurélie Filipetti. Mais, cette fois, c’est Christian Paul qui a pris la parole. Il était accompagné notamment de deux "frondeurs" de Saône-et-Loire, le sénateur Jérôme Durain et le député Philippe Baumel. Environ 150 personnes avaient fait le déplacement.
Le député de la 2e circonscription de la Nièvre a souhaité que les engagements exprimés au prochain congrès PS de Poitiers, début juin, "soient davantage tenus" que ceux du candidat Hollande au Bourget en 2012.
Avec @christianpaul58 au #montBeuvray ce matin. #jeudionvote #congresPS @MotionB_AGPG @AGaucheGagner31 pic.twitter.com/ayOVyeJfXd
— MarieAgnès Gandrieau (@mgandrieau) 25 Mai 2015
Par ailleurs, Christian Paul a une nouvelle fois confirmé qu’il serait bien candidat au poste de Premier secrétaire du PS.
La semaine dernière, la motion B des frondeurs et de l'aile gauche menée par le député de la Nièvre a obtenu 29% des voix des militants, derrière la motion A du Premier secrétaire sortant Jean-Christophe Cambadélis (60%). La motion D de la députée Karine Berger a récolté 9,5% des voix contre 1,5% pour le texte C de Florence Augier, secrétaire nationale chargée de la vie associative.
Le congrès du PS aura lieu du 5 au 7 juin à Poitiers.
Il doit entériner les résultats du vote des motions du 21 mai, puis ceux du vote qui désignera le Premier secrétaire du parti le 28 mai.
Ce congrès "ne sera pas facile, pour personne !", a dit Christian Paul, qui estime que "la gauche et les Français ne supporteraient pas une nouvelle déception".
Le député évoque "un combat d'idées avec des exigences sur l'économie, sur la réforme fiscale, sur les besoins des collectivités pour investir et pour une loi bancaire".