29 ans après le meurtre de Christelle Maillery au Creusot, le procès de Jean-Pierre Mura a débuté ce mercredi 10 juin à Chalon-sur-Saône. Devant les assises de Saône-et-Loire, l'accusé a nié les faits qui lui sont reprochés.
Vingt-neuf ans après les faits, Jean-Pierre Mura comparaissait, mercredi 10 juin, devant les assises de Saône-et-Loire. L’homme de 47 ans a nié être le meurtrier de Christelle Maillery, tuée de 32 coups de couteau au Creusot le 18 décembre 1986.
"Je n’ai tué personne. Ce n’est pas moi qui ai tué cette petite fille", a affirmé M. Mura, 19 ans à l’époque, à l’issue de son premier interrogatoire devant la cour. L’accusé, vêtu d’un jean et d’un polo noir, a également assuré ne pas connaître la victime.
Pourtant, il fréquentait régulièrement l’immeuble où vivait la famille Maillery pour rendre visite à ses amis. "J’aurais voulu la connaître pour sortir avec [elle]", a-t-il lâché ensuite, se perdant par ailleurs dans certaines dates.
Reportage de Pauline Ringenbach et Christophe Gaillard, avec les interviews de :
- Marie Pichon, maman de Christelle Maillery (partie civile)
- Me Didier Seban, avaocat de la partie civile
- Me Michel Grebot, avocat de la défense
L'obsession de Jean-Pierre Mura pour Christelle Maillery
"Il est confus dès qu’il sent qu’il est en difficulté, a estimé Me Didier Seban, un des avocats de la partie civile. Il ne faudra pas trop de huit jours pour qu’une vérité sorte", a-t-il poursuivi, rappelant certaines des charges pesant sur l’accusé, comme "son obsession de Christelle Maillery" et sa "fascination pour les couteaux".
Revoir l'interview de Me Didier Seban à l'issue de cette première journée du procès de Jean-Pierre Mura :
Le procès de Jean-Pierre Mura se poursuit jeudi 11 juin, par l'audition de l'enquêteur chargé de l'affaire, puis l'expertise du couteau retrouvé à proximité du lieu du crime trois mois plus tard, mais détruit après le non-lieu prononcé en 1989.
Revivez la 1ère journée du procès, et suivez la 2ème dès 9 heures ce jeudi 11 juin en direct, minute par minute, dans le "Live" de France 3 Bourgogne.