Les propriétaires de 5 000 véhicules potentiellement dangereux ont été contactés par l'Etat. Leurs voitures, qui avaient fait l'objet d'expertises frauduleuses, doivent être expertisées de nouveau.
D’où viennent ces véhicules potentiellement dangereux ?
"Ces véhicules, qui avaient été gravement endommagés, ont reçu un certificat de remise en circulation délivré suite à une expertise douteuse" et "il se peut que certaines voitures aient été mal réparées", déclare Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.Cette affaire fait suite au démantèlement cet été d'une escroquerie présumée aux expertises.
Au total, 5 014 voitures (dont 80% immatriculées en Ile-de-France) sont concernées, selon le quotidien.
Les propriétaires sont 4 800 particuliers et 800 professionnels. Ils viennent de recevoir un courrier du délégué interministériel à la Sécurité routière.
Qui va prendre en charge ces expertises ?
"Il y a aujourd'hui plus de 5 000 véhicules potentiellement dangereux sur la route" et "il est de mon devoir d'en informer les propriétaires pour leur demander de ne plus rouler avec leur voiture et de la faire expertiser au plus vite", explique Emmanuel Barbe."Cette première expertise peut être prise en charge par leur assureur", précise-t-il.
En outre, "ces propriétaires étant a priori victimes d'une fraude, ils peuvent effectuer un recours en justice", ajoute le délégué interministériel.
Onze personnes sont poursuivies dans cette affaire d’escroquerie présumée aux expertises.
Elles doivent comparaître devant le tribunal correctionnel d'Evry jeudi 17 septembre 2015.