Premier jour de procès devant les assises à Vesoul (Haute-Saône). Christophe Blind réitère ses aveux tardifs de 2015. Il dit ne pas avoir voulu tuer son ami ce jour de juillet 1994.
24 ans qu'ils espèrent ce moment. Le frère et la mère de Stéphane Dieterich n'attendent pourtant rien de ce procès : "Il va continuer à mentir, il a baladé les enquêteurs, des fins limiers, il va continuer. J'attends juste q'un jury populaire soit sensible au fait que, c'est un homme dangereux" confie le frère de Stéphane Dieterich dont le corps a été découvert criblé de coups de couteaux en juillet 1994 dans un bois de Cravanche près de Belfort.
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Christophe Blind, 50 ans vivait une vie normale dans le sud de la France avant ses aveux. Son avocat explique que ce procès 25 ans après les faits est un soulagement pour son client. L'homme craignait en permanence d'être réveillé, arrêté un jour par la police ou les gendarmes.
Christophe Blind risque une peine à perpétuité pour avoir tué son ami. Il a expliqué aux enquêteurs avoir une une relation homosexuelle avec l'étudiant. C'est faux pense la famille de ce dernier. Selon elle, il s'agit d'un crime crapuleux, à l'encontre d'un étudiant qui était brillant.
La préméditation a été retenue. Christophe Blind avait acheté un couteau et choisi le lieu du meurtre. Il dit qu'il ne voulait pas tuer, juste effrayer son ami.
Regardez le résumé de cette première journée de procès suivie par Emmanuel Rivallain et Florence Petit
