Des fouilles sont en cours depuis ce lundi 18 décembre 2018 sur un terrain ayant appartenu au tueur en série Michel Fourniret à Floing (Ardennes), près de Sedan, a-t-on appris auprès des gendarmes.
Ces fouilles sont menées depuis environ 9h30 par une quinzaine de gendarmes équipés notamment d'une pelleteuse et d'un géo-radar. Elles se déroulent sur "l'ancien jardin d'enfants" de la propriété, ont précisé les gendarmes à l'AFP, confirmant une information du quotidien régional L'Union. Elles se poursuivront au moins jusqu'à mardi, toujours selon la gendarmerie.
En lien avec les affaires Parrish et Domèce ?
"Il y a sur place des équipes spécialisées, sous la direction d'un coordinateur criminalistique, avec des moyens techniques et humains de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Sont notamment présents trois techniciens de l'identification criminelle de Charleville-Mézières, des membres de la section de recherche de Dijon et la doyenne des juges d'instruction de Paris", Sabine Kheris qui est en charge des dossiers sur les meurtres de deux jeunes filles de l'Yonne en 1990 et en 1988, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece.Michel Fourniret a reconnu ces meurtres en février dernier après les avoir longtemps niés. D'après le quotidien l'Union, le lopin de terre fouillé à Floing a appartenu au tueur en série de 1964 à 1999. Il n'avait jamais été fouillé. Michel Fourniret a lui-même vécu dans une grange aménagée dans le haut d'une vaste parcelle, non loin de ce jardin.
Des fouilles ont déjà eu dans l'Yonne
En octobre dernier, des fouilles avaient déjà été pratiquées dans l'Yonne : à Monéteau ainsi qu'à Saint-Cyr-les-Colons, sur un terrain ayant appartenu à la belle-famille du tueur en série. Les enquêteurs les menaient sur des indications fournies par Monique Olivier, l'ex-femme de Michel Fourniret. Mais ces recherches n'ont rien donné.
Pourtant, l'avocat de Monique Olivier, Maître Richard Delgenes, était très optimiste. D'après lui, sa cliente avait donné des éléments suffisamment importants aux enquêteurs pour permettre de localiser l'endroit où pouvait se trouver le corps de Marie-Angèle Domèce.
Des fouilles avaient déjà eu lieu en mars 2018 dans ce même périmètre, sans plus de succès.