Les syndicats ont appelé à une journée de grève le jeudi 30 novembre à l'usine Altsom de Belfort. Parallèlement, un rassemblement est prévu devant le ministère de la l'Économie à Paris à 11h.
Les quatre syndicats d'Alstom, CGT, CFDT, CFE-CGC et FO ont appelé à une journée de grève et à un débrayage à 10h ce jeudi pour dénoncer les risques pour l'emploi liés à la fusion du groupe Alstom et Siemens, annoncé le 26 septembre 2017.
Parallèlement, un rassemblement national est prévu à 11h devant ministère de l’Économie et des Finances à Bercy. L'intersyndicale exige du gouvernement "qu’il prenne les mesures qui s’imposent pour préserver tous les sites Alstom en France, toutes les activités et tous les emplois sur chaque site" indique le préavis de grève. Ce préavis dénonce le fait qu'en se retirant d’Alstom au profit des actionnaires, l’Etat renie les engagements qu’il avait pris au moment de la vente du secteur énergie d’Alstom à GE, à savoir devenir actionnaire de référence pour garantir le maintien des emplois sur Alstom. A Belfort, les syndicats n'ont pas encore décidé de la forme que pourrait prendre ce mouvement de grève.
Mercredi une délégation de syndicalistes d'Alstom a été auditionnée par les députés de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. A 17h, la Commission d’enquête chargée d’examiner les décisions de l’État lors de la fusion-acquisition de Siemens Mobility par Alstom s'est réunie une nouvelle fois. L'objectif était aussi de faire le point sur "les moyens susceptibles de protéger nos fleurons industriels nationaux dans un contexte commercial mondialisé".
Découvrez notre reportage tourné ce jeudi à Belfort :