L’enquête avance après la découverte du corps d’une femme de 60 ans retrouvée sans vie, samedi 20 novembre dans un appartement de l’avenue du Maréchal Juin. Son mari et une femme de 40 ans qui était hébergée chez eux ont été placés en détention provisoire à l’issue de leur garde à vue.
Samedi 20 novembre, le mari avait donné l’alerte indiquant que sa femme était morte. Lorsque les secours SAMU et policiers arrivent dans cet immeuble de Belfort, ils constatent que la mort de la victime remonte à plusieurs jours. L’homme explique qu’il était absent et a fait la macabre découverte en rentrant à son domicile. Il est rapidement placé en garde à vue ainsi qu’une femme, sa maitresse, qui vivait sur les lieux.
Des traces d'hématome et une fracture
L'autopsie du corps putréfié a révélé que la victime avait été tuée au début de la semaine. Des traces d'hématomes et la fracture d'une côte dont l'origine reste à établir ont été relevées par le médecin légiste qui n'a, en revanche, décelé aucune blessure par arme.
"Les causes de la mort ne sont pas immédiatement évidentes, mais les circonstances laissent penser qu'elle n'est pas complètement naturelle", selon la procureur de Montbéliard. Celle-ci souligne qu'il "manque encore le résultat d'analyses toxicologiques et anatomopathologiques" pour le confirmer.
Les deux personnes présentées au juge d’instruction ont été mises en examen pour "violences volontaires commises en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Les amants, sans emploi et jusqu'à présent inconnus de la justice, "ne se sont pas exprimés devant le juge d'instruction", a indiqué la procureure, ajoutant qu'ils avaient évoqué des "violences" à l'égard de la victime pendant leur garde à vue, mais que leurs déclarations sont "extrêmement confuses".
L’enquête est confiée au pôle d’instruction du parquet de Montbéliard, elle va s’atteler à déterminer les rôles de chacun dans ce drame, et l’emploi du temps de deux suspects. En attendant, les deux suspects ont été placés en détention provisoire.