Les "retraités en colère" se sont rassemblés dans plusieurs ville de Franche-Comté à l'appel de l'intersyndicale. Le pouvoir d'achat est toujours au centre de leurs revendications avec comme mot d'ordre la suppression de la CSG.
Nouvelle journée d'action pour les retraités en Franche-Comté. Ils se sont notamment mobilisés à Vesoul, Besançon, Belfort et Montbéliard, ce jeudi 31 janvier, pour la défense de leur pouvoir d'achat, des services publics, de la sécurité sociale ainsi que pour une "fiscalité juste et redistributive".
La manifestation est partie de la place Pasteur, à 10h, à Besançon. Le cortège a défilé dans les rues dans le calme, réunissant 250 personnes. "On rend tous ses cadeaux à Macron, on n'en veut pas. C'est des cadeaux empoisonnés : on donne d'un côté et on reprend de l'autre", lancent deux manifestantes en gilet jaune. Pour autant, pas de convergence des luttes annoncée entre les deux mouvements.
"Emmanuel Macron maltraite un tiers de la population française et un tiers des électeurs, reprend une retraitée. La CSG, ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. On l'a très bien senti quand on diffusait l'information dans les grandes surfaces et en mars, il y avait 800 retraités dans la rue à Besançon."
Le mot d'ordre de cette mobilisation initiée par l'intersyndicale des retraités : le pouvoir d'achat. "Salaires, pensions ne permettent pas de payer les factures du quotidien", indique un tract distribué par les organisations.
L'impression d'injustice fiscale était également au coeur des revendications. Leur volonté : "un impôt sur le revenu progressif, non à la TVA, à la CSG, rétablissement de l'ISF, stop à l'évasion fiscale"... A Belfort, le défilé s'est élancé de la place Corbis, direction la Préfecture où un cahier de doléances a été remis et une délégation reçue.
Mardi 5 février, un mot d'ordre national est lancé par la CGT qui appelle l'ensemble des Français "salarié·e·s, agent·e·s, jeunes comme retraité·e·s, privé·e·s d'emploi" à faire grève et à manifester. Le mouvement concerne "l'urgence sociale". Les revendications sont nombreuses, en particulier une hausse des salaires et des minimas sociaux, et une réforme de la fiscalité.
Monique est retraitée. À 65 ans, avec sa pension de 727 euros, elle vit dans une précarité qu'elle n'imaginait pas. Elle nous explique pourquoi elle va défiler jeudi pour défendre son pouvoir d'achat.
— France 3 Bourgogne (@F3Bourgogne) 30 janvier 2019
Son témoignage en longueur ► https://t.co/cOMBFVb6WQ pic.twitter.com/xY6CvcQPV6