Jeudi 17 mai 2018, 29 ministres du gouvernement Macron sillonneront les régions. Ils vont répondre aux questions des Français. Deux ministres sont attendus en Bourgogne et Franche-Comté.
Une trentaine de ministres, dans autant de départements, animeront ce jeudi des réunions publiques pour "répondre aux questions que les gens se posent" sur l'action gouvernementale. Cette rencontre est baptisée "Les rencontres du gouvernement". Coup de communication ou vaste opération de pédagogie d'urgence alors que les sondages sont en berne pour Emmanuel Macron ?
A Besançon, Jean-Baptiste Lemoyne est attendu
Selon nos informations, le secrétaire d'état aux affaires étrangères devrait visiter le matin le site Umotest à Roulans (Doubs), spécialisé dans la génétique de la race montbéliarde puis il partira vers le site de la Chevillotte voir 900 génisses montbéliardes en partance pour l'exportation.L'après-midi, Jean-Baptiste Lemoyne devrait visiter le centre de linguistique appliqué à Besançon, le CLA où il rencontrera des étudiants étrangers.
Le membre du gouvernement répondra en fin de journée aux questions des Francs-Comtois lors d'une réunion publique à la Salle Proudhon, au Kursaal à Besançon.
A Dijon, c'est Sébastien Lecornu, ministre de l'écologie qui fera le déplacement
Selon le journal Aujourd'hui en France, Sébastien Lecornu viendrait lui à Dijon.
Les réunions avec les Français sont programmées principalement dans des villes de taille moyenne, "il y aura une introduction courte de 10 minutes. Mais on est d'abord là pour répondre aux questions que les gens se posent sur la politique conduite", a expliqué Benjamin Griveaux, porte parole du gouvernement qui prépare depuis trois mois l'opération. Lui même se déplacera dans le Morbihan.
Alors que l'exécutif répète à l'envi qu'il lui faut faire davantage preuve de "pédagogie" et remettre de la "cohérence" dans les nombreuses réformes engagées, Benjamin Griveaux affirme que "l'esprit de l'exercice" n'est pas "de dire à quel point c'est formidable ce que l'on fait" mais plutôt de souligner "qu'il y a encore quatre années d'action à venir"