Selon une étude médicale menée dans 195 pays, la consommation d'alcool – même d'un seul verre par jour – présente un risque pour la santé.
Même boire un seul verre de vin ou de bière par jour présente un risque pour la santé, selon une grande étude sur la fréquence et l'impact de la consommation d'alcool.
L'étude, publiée ce vendredi par la revue médicale The Lancet (en anglais), évalue les niveaux de consommation d'alcool et leurs effets sur la santé dans 195 pays entre 1990 et 2016. L'alcool a causé 2,8 millions de morts en 2016, note-t-elle.
La consommation d'alcool était en 2016 le septième facteur de risque de décès prématuré et d'invalidité dans le monde et la principale cause de décès chez les personnes âgées de 15 à 49 ans (accidents de la route, suicides, tuberculose...). L'alcool est associé à près d'un décès sur 10 dans cette tranche d'âge.
Boire un verre par jour pendant un an augmente parmi les personnes âgées de 15 à 95 ans de 0,5% le risque de développer l'un des 23 problèmes de santé liés à l'alcool (cancers, maladies cardiovasculaires, AVC, cirrhose, accidents, violences, etc.), estiment les auteurs par comparaison avec les non buveurs.
"Des risques pour la santé énormes"
Cela correspond à un excès de mortalité de 100 000 morts par an dans le monde pour un verre par jour, précise la Dr Emmanuela Gakidou de l'Institut de métrologie et d'évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), co-auteure de l'étude."Les risques pour la santé associés à l'alcool sont énormes", dit-elle. Selon elle, ces résultats confortent d'autres recherches récentes, qui ont mis en évidence "des corrélations claires et convaincantes entre la consommation d'alcool et la mort prématurée, le cancer et les problèmes cardiovasculaires".
"Le mythe selon lequel un ou deux verres par jour sont bons pour vous n'est qu'un mythe", assène-t-elle. Seul le "zéro alcool" minimalise le risque global de maladies, souligne-t-elle.
À quelques jours des vendanges, les travaux financés par la fondation Bill Gates semblent perçus dans le vignoble français comme une forme d'attaque économique bien orchestrée contre un patrimoine culturel réputé dans le monde entier.