Du 14 au 19 février 2017, le festival GéNériQ programme 50 concerts dans plusieurs villes de la région : Besançon, Dijon, Belfort mais aussi à Mulhouse... Aux côtés d'artistes confirmés telles que Patti Smith et An Pierlé, le festival continue de proposer de nouveaux talents.
Comme chaque année depuis dix ans, la programmation du festival GéNériQ est alléchante. Elle donne à voir et à écouter des univers singuliers dans les champs du rock, du hip hop et de l'électo. Impossible de les passer tous en revue. Voici une sélection très subjective.
Patti Smith en ouverture
Le festival s'ouvre avec la grande prétresse du rock. Le 14 février, Patti Smith chantera dans la chapelle de Ronchamp, un cadre incroyable à la mesure de cette artiste. L'icône du New York des années 70 n'a rien perdu de sa modernité. A 70 ans, elle continue d'être habitée par les mots et la poésie. A voir absolument sur scène une fois dans sa vie !Patti Smith est venue chercher le prix Nobel de littérature de Bob Dylan en décembre 2016. Elle avait alors interprété un de morceaux du lauréat “A Hard Rain's A-Gonna Fall”.
An Pierlé organique
L'artiste belge An Pierlé propose un projet des plus originaux. "Arches" est « un voyage pop atmosphérique, émotionnel et organique dans lequel l'orgue tient le rôle principal ». Un concert solo qui ne se joue évidement que dans des édifices religieux. A découvrir le mercredi 15 février à la cathédrale Saint-Jean de Besançon, le jeudi 16 février à la cathédrale Saint-Christophe de Belfort, le samedi 18 février au temple protestant de Dijon.
Charlie Cunningham, un pont entre le folk et la musique andalouse
« Ce garçon est solaire. », prévient le festival. Ce Britannique emprunte à la musique flamenca des accords de guitare. Charlie Cunningham a vécu en Andalousie pendant plusieurs années. Une culture qui se marie à merveille avec son héritage folk anglais pour un résultat métissé et mélancolique. Une petite pépite à découvrir à Besançon le 15 février mais aussi en concert gratuit au planétarium de Belfort le samedi 18 février (sur réservation).
Shame, les mômes du rock anglais
Ils ont 19 ans tout au plus. Mais ces cinq mômes du quartier de Brixton de Londres ont déjà une belle réputation qui les précède. Le punk-rock de Shame flamboyant fait déjà dire à certains critiques que la relève des Clash est assurée. Leurs prestations sur scène, fiévreuses et rageuses, ont fait chavirer plus d'un spectateur ! Ils viennent de sortir une chanson d'amour ("la pire de l'histoire", selon eux) où ils disent tout le bien qu'ils pensent de Theresa May, le Premier Ministre du Royaume-Uni. A découvrir le 16 février à Besançon, le 17 février au Consortium de Dijon et le 18 février à la Poudrière de Belfort.