Une lente décrue du nombre de contaminations, avec une tension toujours forte dans les établissements hospitaliers : c'est la situation sanitaire en cette mi-février en Bourgogne-Franche-Comté.
"L’épidémie est toujours largement présente sur le territoire régional, bien que la situation continue de s’améliorer", indique l'agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté, dans un communiqué daté du 18 février.
L'ARS précise encore que "l’application des mesures préventives et l’implication dans la vaccination sont importantes pour garder le cap"
Selon les indicateurs épidémiologiques, le ralentissement de la circulation du virus se confirme. Toutefois, le taux de positivité des tests dépasse encore les 30%.
Les premiers signes d'un ralentissement de la pandémie avait été constatés par l'ARS fin janvier.
8232 personnes décédées de la COVID-19 dans la région
Si la décrue amorcée est une bonne nouvelle, la fin de la pandémie ne semble pas être pour demain. Comme le précise encore l'ARS, les hôpitaux de la région demeurent sous pression, avec un grand nombre de personnes hospitalisées.
Depuis le début de l’épidémie, 8232 personnes sont décédées en Bourgogne-Franche-Comté, dont 5 834 à l’hôpital et 2 398 en établissements médico-sociaux. En l'espace d'une semaine, 140 personnes supplémentaires sont décédées.
Dose de rappel et passe vaccinal
Depuis le 15 février, la dose de rappel doit être réalisée dans un délai de 4 mois après la seconde injection. A défaut, le passe vaccinal ne serait plus valide.
La mesure s’applique aux personnes de plus de 18 ans, les personnes de 16 et 17 ans n’ayant pas l’obligation de faire leur rappel pour conserver leur passe vaccinal.