Dijon. La ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa est venue animer la cellule de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire

Nouvelle visite ministérielle à Dijon, ce lundi 13 décembre. Marlène Schiappa a présidé la CLIR, la Cellule de Lutte contre l’Islamisme et le Repli communautaire, installée à la Préfecture de Côte-d’Or depuis décembre 2019La ministre déléguée à la citoyenneté

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Une centaine de cellules départementales de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire (CLIR) sont réparties sur le territoire national. La cellule bourguignonne existe depuis deux ans. Marlène Schiappa est venue à Dijon ce lundi 13 décembre pour en présider une réunion à la préfecture de Côte-d’Or. La ministre déléguée à la citoyenneté a répondu à nos questions.

  • En quoi consistent les CLIR ?

Marlène Schiappa. Présidées par les préfets et en lien étroit avec les procureurs, elles ont pour vocation de passer en revue un à un les dossiers sur lesquels il peut y avoir des soupçons, des interrogations, des signalements, autour de la question de la radicalisation religieuse, mais aussi autour des dérives sectaires.

  • Quel est le bilan en Côte-d'Or ?

M.C. Oui, la CRIR installée en Côte-d’Or depuis deux ans, a déjà contrôlé huit établissements et en a fermé trois, car il y avait manifestement des faits de radicalisation. Il y avait, parmi les fermetures, un commerce communautaire et une association à vocation périscolaire.

  • Y a-t-il un risque de radicalisation en Côte-d’Or ?

M.C. Il n’y a pas de risque de radicalisation en Côte-d’Or plus qu’ailleurs, néanmoins il faut être vigilant partout.  Avec une action de prévention de la radicalisation, avec des actions à mener dans certains quartiers.

  • Quelles sont les actions de prévention ?

M.C. La prévention passe par la présence des services de l’Etat. Ils offrent des activités périscolaires, financent les associations qui font de la solidarité et de l’action sociale. La prévention passe aussi par les réseaux sociaux. Aujourd’hui beaucoup de jeunes se radicalisent via internet. On ne peut plus lutter comme on le faisait dans les années 2000. Nous avons créé une unité qui a vocation à tenir un discours républicain en ligne. Elle rappelle les lois de la république et lutte contre la désinformation.

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