Le secteur du vélo, en particulier à assistance électrique, est en plein essor avec une croissance de plus de 20%. Après la mise en place, au 1er janvier, d'une loi anti-dumping taxant les vélos assemblés en Chine, les constructeurs français ont repris des couleurs.
Le vélo est dans l'air du temps en France. Entre conscience environnementale, envie de garder la forme ou choix du porte-monnaie, chacun a sa bonne raison de préférer se déplacer sur deux roues.
Conséquence de cette tendance, le marché est en pleine expansion. Il s'est écoulé 2,7 millions de vélos en 2018 dans notre pays, pour un chiffre d'affaire d'1,3 millards d'euros.
La figure de proue de cet essor, c'est le VAE, pour Vélo à Assistance Electrique. Il séduit de plus en plus d'adeptes.
Que ce soit en VTT ou sur des vélos de ville, l'assistance est toujours plus prisée. En 2018, le vélo électrique représente 13% des ventes, mais aussi 40% du chiffre d'affaire, en raison de son prix plus élevé. En un an, le marché a progressé de 21%.
Un mode de déplacement dans l'air du temps, selon Rémy Gachod, co-dirigeant de la marque bisontine R&R Manufacturing. "Aujourd'hui, quelqu'un qui va au travail et a 5 à 7 kilomètres à faire, il se pose la question de prendre sa voiture et passer 30, 35, 45 minutes dans les bouchons, ou d'y être en 10 à 12 minutes en vélo. Et économiquement, le vélo électrique ne représente au maximum que 80 à 120 euros par an."
Reste le prix à l'achat qui peut encore freiner les cyclistes. Pour un modèle électrique, il faut débourser en moyenne 1600 euros, voire de 4000 à plus de 10000 euros pour des VTT performants.