Trente films tournés en Bourgogne à voir ou revoir pendant le confinement

De La Grande Vadrouille à Jusqu’à la garde. Des films de Claude Lelouch à ceux d’Hollywood en passant par Angélique, Marquise des anges et d'autres grands classiques du cinéma français, voici une trentaine de films tournés en Bourgogne. Et certains vont vous étonner !

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Vous n’avez jamais autant fréquenté votre canapé que depuis le début du confinement. Mais que faire ? (Re)découvrez trente films qui ont été tournés près de chez vous. Des grands classiques aux petites pépites, la Bourgogne a accueilli des centaines de tournages depuis les années 30. Voici une petite sélection (absolument non exaustive et subjective).
 

  • Poil de Carotte dans la Nièvre (1932)

En 1927, Abel Gance avait dejà tourné une partie de son Napoléon à Brienne en Saône-et-Loire. Mais Poil de Carotte de Julien Duvivier est l’un des premiers films tournés en grande partie en Bourgogne, plus précisémment à Chitry-les-Mines et Lormes. Le reste du film a été tourné en Corrèze.
Ironie de l’Histoire, en 1972, Henri Graziani, tourne une nouvelle adaptation de Poil de Carotte. Et il choisit lui aussi la Bourgogne. Le tournage a notamment lieu à Cluny et au château de Pressy-sous-Dondin en Saône-et-Loire.
 
  • Jeannette Bourgogne, un film financé par les ouvriers (1938)

Vous n’en avez peut-être pas entendu parler, mais c’est un film 100 % bourguignon, tourné à Aisy-sous-Thil , Beaune, Crimolois, Dijon ou encore Savigny-les-Beaune.
Tourné en plein Front Populaire, le tournage de Jeannette Bourgogne est financé par une souscription syndicale. L’historien bourguignon Jean Vigreux explique que « ce film de Jean Gourguet vante les mérites de la promotion sociale par l'école, en racontant la « belle histoire » d'une jeune orpheline qui devient institutrice et part en Morvan pour éduquer les jeunes ruraux ».
  • L’auberge du pêché à Semur-en-Auxois (1949)

Le film de Jean de Marguerat est tourné en studio à Paris mais les extérieurs sont tournés à Semur-en-Auxois à la fin de l’été 1949. A l’affiche de ce drame policier, Ginette Leclerc, femme fatale du cinéma français de l’après-guerre. Le film sort à la fin de l’année 1949.
 
  • La route joyeuse et Gene Kelly font escale en Côte d'Or (1957)

Légende d’Hollywood de la comédie musicale, le danseur, comédien et réalisateur Gene Kelly a choisi Semur-en-Auxois pour tourner son film The Happy Road. L’histoire : des enfants, l’un américain, l’autre français, fuient leur pensionnat en Suisse pour gagner Paris. Leurs parents respectifs se rapprochent en partant à leur recherche.
Gene Kelly filme notamment les enfants qui dévalent les escaliers de la cité médiévale. Tourné en 1957, le film sort 3 ans plus tard en France. Mais après Un américain à Paris et Chantons sous la pluie, The happy road (titre original) connait un succès moins retentissant.
 
 
  • Bligny-sur-Ouche accueille Les Amants de Louis Malle (1958)

« Un grand film pour grande personnes » annonçait la bande-annonce. Le film raconte l’histoire d’amour vécue par Jeanne Moreau, une mère de famille qui vit à Dijon et tombe éperdument amoureuse d’un inconnu. Il est interdit aux moins de 16 ans et a été primé à la Mostra de Venise.
Le tournage a notamment lieu à Bligny-sur-Ouche, sur la place du village, mais aussi Dijon, Lusigny-sur-Ouche, Veuvey-sur-Ouche ou encore Vandenesse-en-Auxois. Le réalisateur tombe sous le charme des berges du canal de Bourgogne et de ses arbres rectilignes. On le verra, ce ne sera pas le dernier !
 
  • Semur-en-Auxois, « la ville la plus calme de France » dans Ni vu ni connu (1958)

Dans le film d’Yves Robert, Semur-en-Auxois (encore ! ) devient Montpaillard, « la ville la plus calme de France ». Louis de Funès, dans un de ses premiers premiers rôles, incarne Léon Blaireau, un braconnier qui bataille avec Parju, le garde champêtre.
Louis de Funès s’adonne ainsi au braconnage sur les rives de l’Armançon, du lac de Pont mais aussi du canal de Bourgogne. Certaines scènes sont également tournées au château de Marigny-le-Cahouët. La première mondiale aura lieu à Dijon. Le film est un succès avec plus de 2 millions d’entrées en France.
 
  • Nevers dans Hiroshima mon amour (1959)

Le chef d’œuvre d’Alain Resnais est tourné entre le Japon et la France. La scénariste, Marguerite Duras n’a jamais véritablement expliqué pourquoi elle a choisi Nevers pour illustrer la France provinciale dans le film. «C’est un joli mot français, Nevers » remarque à l'écran l’acteur principal japonais. « C’est un mot comme un autre. Comme la ville. » lui répond Emmanuelle Riva, l'autre tête d'affiche du film.
Co-production franco-japonaise, le film met en lumière les conséquences des bombardements atomiques. Il est perçu comme anti-américain. Annoncé au festival de Cannes, le film est finalement présenté hors compétition après des pressions américaines.
 
  • Les Trois Mousquetaires en Côte d’Or (1961)

Deux films, Les Trois Mousquetaire : La Vengeance de Milady et Les Trois Mousquetaires : Les Ferrets de la reine, sont tournés en même temps. La Bourgogne accueille une partie des scènes de ces deux longs-métrages. Le réalisateur, Bernard Borderie aime tourner dans la région. Il y reviendra pour Angélique.
Il filme notamment Montbard et la rue du Pavé, les châteaux de Courcelles-lès-Semur et Marigny-le-Cahuet. Dans le deuxième volet, une partie des scènes est tournée à Semur-en-Auxois et à l’Abbaye de Fontenay qui devient après ce film, un rendez-vous régulier des films de capes et d’épée français.
 
  • Le Repos du guerrier et Brigitte Bardot à Dijon (1962)

Brigitte Bardot sur le parvis de la gare de Dijon dans la scène d’ouverture. En 1962, c’est en Bourgogne que Roger Vadim conduit Geneviève Le Theil, une riche héritière. Arrivée à l’hôtel Morot, juste en face de la gare (un hôtel de chaine désormais), elle se trompe de chambre et tombe sur celle d’un homme, Robert Hossein, qui a tenté de se suicider. Le début d’une histoire d’amour.
Le réalisateur, et ancien compagnon de l’actrice, tourne également en centre-ville, à l’hôpital général ou au château du Clos de Pouilly. La suite de l’histoire conduit Brigitte Bardot vers l’Italie. Le film créé une nouvelle fois la polémique notamment quand l’amant se paye les services d’une prostituée devant celle qui l’a sauvé. Le film est un succès sans pour autant atteindre les score de « Et Dieu créa la femme ».
 
  • Angélique, marquise de Bourgogne (1964, 1965, 1966)

C’est une saga mythique du cinéma français. Angélique, marquise des Anges, Merveilleuse Angélique et Angélique et le Roy. Pour les 3 premiers films de la série, le réalisateur, Bernard Borderie (Les Trois Mousquetaires) revient tourner en Bourgogne. Le château de Tanlay (Yonne), le château de Marigny-le-Cahouët (Côte d’Or) et l’abbaye de Fontenay sont choisis pour accueillir les intrigues de l’actrice Michèle Mercier.
Le reste de la saga est tourné à Versailles, en studio ou en Italie.
 
  • La Grande Vadrouille à travers la Bourgogne (1966)

Longtemps le plus gros succès du cinéma français ! Et une carte postale de choix pour la Bourgogne. Dans la Grande Vadrouille, le réalisateur Gérard Oury fait traverser toute la région à Louis de Funès et Bourvil. A l’écran comme pour le tournage.
La mairie de Meursault est transformée en siège de la Kommandantur mais certaines scènes supposées se dérouler dans la ville sont tournées à Vezelay. C’est également au pied de la colline éternel que sont tournées plusieurs scènes de nuit. A l’image, on découvre également les Hospices de Beaune qui fonctionnaient encore comme un hôpital, Noyers-sur-Serein avec l’Hotel du Globe, Pierre-Perthuis et le Morvan. La scène de l’échange des chaussures a ainsi lieu à Pouque-Lormes dans la Nièvre. 
  • Tout peut arriver, Luchini fait ses débuts (1969)

C’est le second film de Philippe Labro. Un avocat de la cour d’Appel de Dijon rencontre une jeune étudiante en médecine qui changera sa vie. Le film vaut surtout pour la première apparition à l’écran de Fabrice Luchini. Savoureuse.
 
  • Le château de Marigny le Cahouët, résidence du comte de Clérambard (1969)

Dans cette comédie, Philippe Noiret incarne un châtelain ruiné dont la famille est obligée de traquer les chiens et les chats du voisinage pour se nourrir. Mais un soir, il a une révélation.
Coté décors, on découvre Dijon, et à nouveau, Semur-en-Auxois et le château de Marigny-le-Cahouët.
 
 
  • Jacques Brel est Mon Oncle Benjamin dans la Nièvre (1969)

En 1843, c’est dans sa commune, à Clamecy que l’auteur Claude Tillier situe l’action de son roman Mon Oncle Benjamin. Plus d’un siècle plus tard, c’est donc dans la Nièvre que le réalisateur Edouard Molinaro installe ses équipes de tournage pour son adaptation. Plutôt que Clamecy où, parait-il, trop de fils électriques étaient visibles, les équipes tournent à Corvol l'Orgueilleux, Vezelay, dans une ferme de Corbigny transformée en auberge, au château de Chastellux et dans la campagne nivernaise ou dans l’avalonnais.
Le film est une comédie où Jacques Brel incarne un médecin de campagne coureur de jupons à l’époque de Louis XIV. A la sortie, la critique étrille le long-métrage qui connait quand même un certain succès avec près de 3 millions d’entrées.
 
  • Dans Le Cercle rouge, Delon fait escale au Bel-Air (1970)

A peine sorti de prison, Corey, incarné par le jeune Alain Delon replonge. Il quitte Marseille et se lance dans une cavale direction Paris. Première étape bourguignonne, Alain est arrêté à un barrage de police à proximité à Saint-Loup-de-Varennes en Saône-et-Loire. C'est un clin d'oeil à Nicéphore Niepce, l'inventeur de la photographie dont on aperçoit le monument en bordure de l'ancienne RN6. 
Un peu plus loin, la star fait escale au relais routier du Bel-Air en bordure de l’ancienne nationale 6, près de La Rochepot. C’est là qu’il rencontre un autre malfrat.
Ce film de Jean-Pierre Melville est aussi le dernier long-métrage où apparait André Bourvil. Un thriller, un succès et un chef d’œuvre plein de classe… Loin de l’état de restoroute de Bel-Air, aujourd’hui abandonné.

 

  • Au pont-levis de Cheuge, la Veuve Couderc (1971)

C’est à Cheuge en Côte d’Or que se déroule la majeure partie de l’intrigue, à proximité du Pont-Levis qui enjambe le canal entre Bourgogne et Champagne. Simone Signoret incarne La Veuve Couderc, maitresse-femme en lutte avec sa belle-famille. Elle tombe sous le charme d’Alain Delon, un jeune qu’elle embauche à la ferme. Ce drame réalisé par Pierre Granier-Deferre marque la carrière de l’actrice.
Mais depuis 2013, le pont-levis de Cheuge où se sont rencontrés les deux monstres sacrés du cinéma, est en péril. La circulation y a été interdite. Après des années, les travaux ont commencé début 2020, juste avant le confinement.
  
  • Les Valseuses au bord du canal de Bourgogne (1974)

C’est sans doute l’un des lieux à avoir accueilli le plus de tournages. En 1974 sort un film qui va marquer une génération. Les Valseuses de Bertrand Blier. Et c’est en Bourgogne que le jeune réalisateur a choisi d’installer l’une des scènes mythiques du film : sur les bords du canal de Bourgogne, entre Pont-d'Ouche et Veuvey-sur-Ouche.
Dans cette scène, Patrick Dewaere et Gérard Depardieu attendent Miou-Miou. Malgré tous leurs efforts, c’est avec un autre qu’elle découvre le vrai plaisir de la chose. Miou-Miou accoure en criant « Ca y est ! Ca y est ! Je l’ai pris ! – Quoi ? – Mon pied ! – Ah tu nous les casses ! » s’agacent les deux acteurs qui jettent par deux fois l’actrice à l’eau. C’est sur le chemin de hallage que l’on découvre ensuite l’actrice dans le plus simple appareil.
A noter qu’une autre scène se déroule à la prison de Beaune mais le reste du film a été tourné ailleurs en France.
 
  • Les Bidasses s’en vont en Côte d’Or (1974)

C’est la suite du tout premier film du réalisateur Claude Zidi. Après Les Bidasses en folie, large succès populaire avec plus de 7 millions d’entrées, les Bidasses s’en vont en guerre. A l’écran, les Charlots, peu adeptes du service militaire réussissent à s’évader de leur cantonnement.
Dans le film, c’est le groupe scolaire Saint-Joseph à Dijon qui tient lieu de caserne militaire. La suite du tournage se déroule à proximité de Chateauneuf-en-Auxois et à nouveau sur les bords du canal de Bourgogne. Clin d’œil au film Les Valseuses sorti 9 mois plus tôt, les Charlots reproduisent la scène déjà culte et envoient l’un de leurs camarades à l’eau.
Le film totalise 4 millions d’entrées en France mais 50 millions en URSS !
 
 
  • Sur le chantier de l'A36, L’empreinte des Géants (1980)

Robert Enrico est un cinéaste qui aime filmer le monde ouvrier. Dans l’Empreinte des géants, il veut montrer les hommes qui ont construit l’autoroute A6 en 1965. La vie rude des classes populaires. A l’affiche, Serge Reggiani.
Quinze ans plus tard, le tournage a lieu sur un autre chantier, toujours en Côte d'Or, celui de l’A36. Le tournage a lieu entre Pagny-le-Château sur le site du chantier où les engins de taille démesurée cotoient les acteurs. Les scènes de vie des ouvriers sont tournées à Seurre.
 
  • Partir, revenir, Claude Lelouch et la Bourgogne (1985)

Combien de films a-t-il tourné en Bourgogne ? Dans de nombreux long-métrages, Claude Lelouch a distillé des scènes tournées dans la région où il a depuis implanté son école de cinéma. Dans Partir, Revenir, le réalisateur installe ses acteurs à Chateauneuf-en-Auxois. Une grande partie de l'intrigue se trame à l'intérieur du château. A Pouilly-en-Auxois, on peut également voir la gare pourtant fermée 30 ans plus tôt.
Dans ce film avec Annie Girardot, Eveline Bouix et Michel Piccoli, le réalisateur expérimente une narration éclatée entre diverses époques.
 
  • La bataille de Valmy... dans la Nièvre (1989)

En 1989, Robert Enrico est chargé de réaliser le film « officiel » du bicentenaire de la Révolution française. Sans originalité, il s'appelle La Révolution française. 9 ans après L’empreinte des Géants, il revient en Bourgogne, mais pas forcément guidé par son scénario.
Le réalisateur choisi de reconstituer la bataille de Valmy dans la Nièvre. Plus précisément dans un champ à Huez, près de Bona. Inutile de chercher à reconnaitre les lieux. Le célèbre moulin de Valmy a été reconstitué, mais pas facile de l’identifier. La scène est tourné dans un brouillard opaque où disparaissent les soldats des armées révolutionnaires. 
Le film, une coproduction franco-italo-germano-canadienne est un echec commercial.
 
  • Cyrano de Bergerac met le cap sur Dijon (1990)

A la fin des années 80, le réalisateur auxerrois Jean-Paul Rappeneau décide d’adapter le classique du théâtre signé Edmond Rostand. Cyrano de Bergerac, c’est une superproduction tournée dans une dizaine de lieux différents en France et en Hongrie. A Dijon, l’équipe investit la rue de la Chouette, la maison Millière et l’Hôtel de Voguë. Des maisons à colombages sont ajoutées, les traces de modernité effacées. 
Dans la région, l’Abbaye de Fontenay, à Marmagne accueille aussi les équipes de tournage.
Le film est un succès. Il remporte 10 Césars et de nombreuses récompenses. C’est le long-métrage qui offre à Gérard Depardieu une carrière internationale.
 
  • Les Trois huit chez Saint-Gobain à Chalon-sur-Saône (2001)

Toute autre ambiance pour Trois Huit en 2001. Le film de Philippe Le Guay traite du harcèlement au travail entre deux ouvriers.
Le réalisateur choisit, et obtient l'autorisation, de tourner l’essentiel de ses séquences au sein des usines de Saint-Gobain à Chalon-sur-Saône (aujourd’hui Verallia). Les chaines de production, la pâte de verre rouge incandescente sont présentes en permanence et ajoutent à la tension.
 
  • La mystérieuse chambre jaune du château de Villemolin (2003)

Bruno Podalydès choisit de la Nièvre et le château de Villemolin pour tourner son adaptation du roman de Gaston Leroux, Le mystère de la Chambre Jaune. Le film est un huis clos. La caméra ne quitte pas le château. Le reporter Joseph Rouletabille, incarné par Denis Podalydès, tente d’y élucider le fameux mystère (On ne vous dit pas tout).
Le château de Villemolin est régulièrement ouvert à la visite à l’occasion des journées du patrimoine. Le parcours s’attarde alors en partie sur les souvenirs du tournage.
 
 
  • Agnès Jaoui en Bourgogne pour Comme une image (2005)

C’est le deuxième film d’Agnès Jaoui comme réalisatrice. Une grande partie du tournage de Comme une image à lieu à Paris, mais c’est en Bourgogne que les personnages trop attachés aux apparences se révèlent un peu plus.
Le tournage a lieu dans l’Yonne à Menades, Vault-de-Lugny et l’Isle-sur-Serein. C’est dans la Nièvre, à l’église de Saint-Aubin-des-Chaumes que sont tournées les scènes de chants où le personnage principal incarné par Marilou Berry révèle ses talents vocaux.
 
  • Noyers-sur-Serein, de Molière à Hollywood (2006)

La même année, deux tournages ont lieu dans la commune de l'Yonne. Le centre-ville est d'abord transformé pour accueillir plusieurs scènes du Molière de Laurent Tirard. Les rues sont couvertes de terre battue pour accueilir Jean-Baptiste Poquelin inacrné par Romain Duris.
La même année, le bourg sert au tournage de quelques scènes du film de fantasy Stardust dans lequel jouent Robert de Niro et Michelle Pfeiffer.
 
  • Le difficile Exercice de l’Etat à Mâcon (2011)

Olivier Gourmet incarne magistralement un ministre des Transports dans L’Exercice de l’Etat. Entre ses fonctions parisiennes et son implantation locale à Mâcon, le réalisateur Pierre Schoeller décrypte avec brio les urgences, les humiliations et les compromis qu’oblige la politique.
C’est au port fluvial de Mâcon que le ministre tient un discours. Scène clé du film, l’accident a, lui, lieu sur l’Autoroute A406 qui relie l’A40 à l’A6 au sud de Mâcon.
 
  • Ce qui nous lie à Cédric Klapisch (2017)

Un hommage à la Bourgogne et à l’univers du vin. C’est dans la région de Beaune qu'est tournée l'intégralité du film qui fait la part belle au vignoble et à la colline de Corton. Pour sa sortie au Québec, Ce qui nous lie et d’ailleurs rebaptisé Retour en Bourgogne.
Alors que leurs chemins s’étaient séparés, une fratrie, François Civil, Ana Girardot et Pio Marmaï, doit gérer l’avenir d’un domaine à la mort de leur père.
Dans les vignes, entre Beaune, Chassagne-Montrachet, Meursault et Puligny-Montrachet, une application permet aujourd’hui de retourner sur les lieux du tournage.
  
  • Jusqu’à la garde (2017)

Un premier film et un coup de maitre pour Xavier Legrand. Jusqu’à la garde décroche 5 Césars et un Lion d’Argent à Venise. Le tournage, soutenu par la région, a eu lieu intégralement en Bourgogne Franche-Comté. La maison des grands parents où se réfugie Léa Drucker au début du film se trouve à Ruffey-les-Beaune. L’un des appartements est situé à la cité des Prés Saint-Jean à Chalon-sur-Saône, la salle des fêtes à Demigny. D’autres séquences sont tournées à Saint-Apollinaire et Nuits-Saint-Georges.
L’appartement de la mère de famille a lui été intégralement reconstitué dans les ateliers de l’école de cinéma à Beaune. Enfin c’est la régie de France 3 Bourgogne qui a servi de centre de contrôle pour les forces de l’ordre dans le film.

Ils sont sortis il y a quelques mois mais vous pouvez également voir ou revoir :



 
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