Le taux d'incidence de l'épidémie de Covid-19 est repassé sous la barre des 100 cas pour 100 000 habitants dans la métropole de Dijon. Découvrez quelle est l'évolution près de chez vous, dans votre communauté de communes, sur notre carte interactive.
Moins de 100 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur une semaine dans la métropole de Dijon. Cela faisait longtemps que le taux d'incidence de l'épidémie de Covid-19 n'était pas descendu aussi bas. Selon les derniers chiffres disponibles, datés du 4 mars, Santé publique France comptabilisait 93,5 dépistages positifs au Covid-19 pour 100 000 habitants dans la métropole. Depuis début 2021, le taux d'incidence est à la baisse dans l'agglomération dijonnaise. Cet indicateur qui mesure la circulation du virus a été divisé par trois en trois mois.
Ces chiffres encourageants restent tout de même élevés. Le gouvernement avait fixé un temps son seuil d'alerte à 50 cas pour 100 000 habitants. On en est donc encore loin. Et la situation observée dans la métropole dijonnaise ne se retrouve pas forcément ailleurs dans notre région.
Santé publique France ne communique pas, pour des raisons de confidentialité, les données détaillées pour l'ensemble des communauté de communes. En dehors des métropoles, il faut se contenter de fourchettes de valeurs. Mais ces informations permettent tout de même de comparer l'évolution du taux d'incidence sur quelques semaines.
Sur la carte ci-dessous, vous pourrez observer le taux d'incidence par communauté de communes entre début février et début mars en déplaçant le curseur. Dans le Grand Besançon (Doubs), par exemple, le taux d'incidence est resté dans une fourchette comprise entre 150 et 250 cas pour 100 000 habitants. Même chose dans la communauté d'agglomération de Nevers, dans la Nièvre.
Dans le même temps, dans le Grand Chalon (Saône-et-Loire), le taux d'incidence compris entre 150 et 250 début février est désormais mesuré entre 50 et 150. Dans la communauté d'agglomération du Grand Dole (Jura), la baisse est plus importante. Enregistré entre 250 et 500 début février, le taux d'incidence est un mois plus tard comptabilisé entre 50 et 150 cas pour 100 000 habitants. Il faut garder à l'esprit que pour pouvoir comparer les territoires entre eux, le taux d'incidence est ramené à un chiffre pour 100 000 habitants. Donc les variations de cet indicateur sont plus rapides dans les territoires les moins peuplés.
Si on regarde de manière plus générale la situation en Bourgogne-Franche-Comté, le taux d'incidence poursuit sa baisse, tout comme les hospitalisations pour des formes graves de la maladie. Mais la situation, là aussi, n'est pas identique sur tout le territoire régional. Dans son dernier point sur l'épidémie, vendredi 5 mars, l'Agence régionale de santé (ARS) pointait "une circulation virale en nette augmentation" dans le Doubs et l'Yonne.
"Même si la part des variants du virus reste inférieure à la moyenne nationale, sa progression se poursuit dans la région. Le variant dit britannique représente 45% des tests positifs (contre 62% l’échelle nationale) ; les variants brésiliens et sud-africains représentant moins de 4% des tests positifs (plus de 6%-France entière)", poursuivait l'ARS. Ces variants plus contagieux pourraient faire repartir à la hausse les chiffres de contamination et d'hospitalisation. Les autorités sanitaires appellent donc à maintenir une vigilance importante et respecter scrupuleusement les gestes barrières.