Le Charolais de Bourgogne a son IGP : la joie des éleveurs de Saône-et-Loire

Durant de nombreuses années les éleveurs de bovins charolais se sont battus pour obtenir l’IGP : une indication géographique protégée qui labélise cette viande si appréciée des gastronomes. Emilie Jeannin, éleveuse en Saône-et-Loire, se réjouit de cette bonne nouvelle.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La ferme de Lignières appartient aujourd'hui à Emilie Jeannin et à son frère. Aujourd'hui, ils sont très fiers de voir la viande issue notamment de leur élevage être labellisée par une IGP. 

 



Une histoire de vaches


L’histoire de cette ferme remonte à la fin des années 1970. C’est avec son père Christian Jeannin qu’elle commence. C’est lui qui crée un élevage de charolaises.

Quand la crise de la vache folle éclate des années plus tard, il décide de vendre la viande directement aux consommateurs. Dans la région, il fut l’un des premiers à le faire. 

En parallèle, Emilie fait des études d’agriculture. Mais en 2006, son père fait un accident qui le plonge dans le coma.

Elle reprend la ferme avec son frère et ils décident de produire une viande de qualité.

Ils élèvent leurs vaches d’une façon bien particulière. Ils leur donnent des noms porte-bonheur comme Chance ou Bonté et les bichonnent avant de les envoyer à l’abattoir.



Le bœuf charolais : une viande de qualité



Le "Charolais de Bourgogne" est aujourd'hui une viande marquée d'une IGP. Elle est réputée dans le monde entier pour son goût.

Ce label vient s'ajouter à l'AOC (appellation d'origine contrôlée) déjà obtenue.

"L'AOC regroupe un périmètre beaucoup plus restreint et l'IGP recouvre un territoire plus large", explique Emilie Jeannin.


Durant de nombreuses années les éleveurs de bovins charolais se sont battus pour obtenir l’IGP : une indication géographique protégée qui labellise cette viande si appréciée des gastronomes. Emilie Jeannin, éleveuse en Saône-et-Loire, se réjouit de cette bonne nouvelle.






Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information