Paul Sarrette a été tué accidentellement dans la Nièvre le 5 septembre 1944. Il avait 23 ans. Paul Sarrette, fait partie de ces hommes qui très tôt, dès 1940, se sont engagés dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
Personne dans le Morvan ne peut oublier le nom de Paul Sarrette. Son nom opérationnel "Louis" est aussi celui du maquis qu'il avait été chargé de créer après le débarquement des troupes alliées en 1944 afin d'empêcher le repli des Allemands vers le nord et l'est de la France.
"Les soldats de l'ombre" avaient pour mission de couper les routes, les voies ferroviaires par des actions de sabotage.
L'histoire des maquisards dans le Morvan est retracée au Musée de la Résistance de Saint-Brisson et au Mémorial de Verdun-les-Places. Des lieux de mémoire fréquentés par les écoles, et notamment celle de Chiddes dans la Nièvre, précisément celle qui vient d'être baptisée du nom de Paul Sarrette.
Sur ce territoire, on est particulièrement attentif à la transmission du souvenir aux jeunes générations : souvenir de l'engagement des patriotes jusqu'au sacrifice de leurs vies pour la France et pour la liberté.
Samedi 6 avril 2019, une émouvante cérémonie a réuni 300 personnes environ dans la cour de l'école de Chiddes : des familles, des élus et 4 vétérans de la Seconde Guerre mondiale, Pierre Bazot, Henri Genois, Henri Martin, Joseph Rameau. Tous les quatre sont d'anciens maquisards, frères d'armes du capitaine Louis.
Bernadette Voilliot, maire de Chiddes, accompagnée de la sœur de Paul Sarrette, Cendrine Garbay, ont dévoilé la plaque portant le nom de ce héros de la Résistance tué par un éclat de mortier le 5 septembre 1944.
Reportage : Maeva Damoy, Dalila Iberrakene et Carlos Zappalá avec :
-Pierre Bazot, résistant du maquis Louis
-Justine
-Matthis
-Laurence Delleur, petite-nièce de Paul Sarrette