30% du chêne français part à l'exportation. Le bois commence à faire défaut pour certaines scieries comtoises. La filière bois demande la protection du chêne produit en France.
A Aillevillers-et-Lyaumont en Haute-Saône, l'entreprise Deschazeaux a du réduire le temps de travail à 35 heures. La raison, le manque de matières premières, les chênes.
On fabrique ici des traverses pour chemins de fer. 250 m3 sont traités chaque jour de production. Valérie Deschazeaux qui dirige l'entreprise de 49 salariés dénonce les ventes de bois privés vers la Chine. Les traders font partir les bois comtois vers le géant chinois qui préserve ainsi son domaine forestier.
La Fédération Nationale du bois demande aujourd'hui l'extension du label UE, Union Européenne aux propriétaires forestiers privés. Il est réservé pour l'instant aux bois vendus par l'Office National des Fôrets. Ce label garantirait déjà la transformation du chêne à l'intérieur de l'espace européen.
L'Ukraine et la Croatie ont récemment interdit l'exportation de leurs chênes pour préserver leurs entreprises.