Ce vendredi 23 février, c'est au tour de la population de montrer son désaccord avec la fermeture des urgences de nuit de Clamecy. Ce matin, un rassemblement de près de 2000 personnes s'est formé dans les rues de Clamecy pour protester contre cette décision.
Très forte mobilisation de la populationIls sont plus de 2000 personnes, dès 9 heures : des élus locaux, du personnel médical, des sapeurs-pompiers volontaires, des habitants à venir exprimer leur inquiétude et leur colère contre la fermeture des urgences de nuit de Clamecy.
Les maires ont remis leur démission au Préfet
Autre acte symbolique fort : les maires des communes avoisinantes qui ont démissionné sont venus déposer leur écharpe tricolore au pied d'une Marianne drapée de noir.
Rencontre avec l'ARS
Un représentant de l'Agence Régionale de Santé est présent ce matin, les élus locaux tentent toujours de sauver les urgences de nuit par une négociation face à lui.
Ce dernier s'est exprimé au sujet de la possibilité de fermeture des urgences à Clamecy.
Olivier Obrecht, Directeur général adjoint de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté, a rappelé que le service d'urgences ne bénéficie plus que de deux médecins urgentistes, alors qu'un effectif de 11 médecins est requis.
Il s'exprimait au micro de Marie Jolly à la mi-journée :
La veille, une action symbolique des élus
Jeudi soir vers 21 heures, les élus et des habitants se présentaient aux urgences de Clamecy, avec leur Carte Vitale.
Leur but : une action symbolique pour être soignés car ils présentaient un "syndrome post-traumatique lié à la fermeture des urgences de nuit".
Le reportage de M. Jolly et T. Gomes avec :
- des manifestants
- Arnaud Konieczny, infirmier aux urgences de Clamecy
- Mickaël Manoir, président de l'Union départementale des sapeurs-pompiers de la Nièvre
- Gilles Noël, maire de Varzy (PS)