Coronavirus : la Bourgogne-Franche-Comté attend toujours le pic de l'épidémie, les hôpitaux en tension

Ce vendredi 13 novembre, la préfecture, l'agence régionale de santé et le rectorat organisaient une conférence de presse. Si la situation s'améliore légèrement concernant les nouvelles contaminations, les capacités hospitalières restent en tension. Et le pic de l'épidémie n'est pas encore atteint. 

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Au lendemain du point d'étape effectué par le Premier ministre, Jean Castex, un bilan régional était présenté ce vendredi 13 novembre. 
Comme au niveau national, le pic de l'épidémie n'est pas encore atteint en Bourgogne-Franche-Comté.

La situation sanitaire reste " très difficile " et le pic s'annonce d'ores et déjà supérieur à celui que la région a déjà connu au mois d'avril dernier " prévient Christophe Marot, secrétaire général de la Préfecture, et représentant du Préfet de région.


La situation reste " très difficile "

Selon Christophe Marot et Pierre Pribile, le directeur de l'agence régionale de santé, les effets du confinement " commencent à se faire sentir " et expliquent une situation encourageante ".

Derrière son voisin Auvergne-Rhône-Alpes, la région reste tout de même en tension et présente un taux d'incidence toujours très élevé. 

Selon les derniers chiffres, présentés par l'agence régionale de santé et datés du 9 novembre, le taux d'incidence est de 540 pour 100 000 habitants. Soit 150 points au dessus de la moyenne nationale. Ce taux accuse tout de même une légère baisse, assez pour inciter Pierre Pribile à parler de " situation encourageante ".
 

Des transferts de patients en direction de la région Grand-Est

En Bourgogne-Franche-Comté,  130 personnes entrent quotidiens à l'hôpital pour cause de covid, 20 entrées se font en réanimation. 

Face à l'accroissement du nombre de patients admis dans les hôpitaux et en réanimation, l'agence régionale de santé annonce avoir recours à des transferts de patients, " on s'approche des limites et il faut réagir " commente Pierre Pribile, le directeur de l'ARS. La stratégie de transferts entre hôpitaux de la région fonctionne déjà. Elle a notamment permis de désengorger des hôpitaux en Saône-et-Loire et dans le Jura.

Depuis ce jeudi 12 novembre, des transferts ont désormais lieu vers d'autres régions. Quatre transferts ont eu lieu en direction de Nancy le jeudi 12 novembre, quatre nouveaux transferts en direction de Strasbourg ont eu lieu le vendredi 13 novembre. Des déplacements de patients effectués par hélicoptères ou bien par ambulances.

 


Dans les établissements scolaires le nombre de cas explose


Jean-François Chanet, Recteur académique de la région Bourgogne-Franche-Comté, Recteur de l'Académie de Besançon, ainsi que Nathalie Albert-Moretti, Rectrice de l'Académie de Dijon ont présenté la situation dans les établissements scolaires.

Dans l'académie de Besançon, 407 élèves et 81 personnels ont été testés positifs sur les 7 derniers jours. Des chiffres multipliés par sept en comparaison avec la semaine précédente.

Dans l'académie de Dijon, la tendance est similaire avec 346 élèves et 49 personnels positifs au Covid19 cette semaine. En comparaison, c'était 50 élèves et 18 personnels la semaine précédente.

Pour rappel, ces chiffres sont établis en fonction des signalements émis par les parents.

 


Émission spéciale ce dimanche 15 novembre

Ce dimanche 15 novembre à partir de 11h, France 3 Bourgogne-Franche-Comté bouleverse ses programmes pour proposer une émission spéciale. L'occasion de faire le point sur l'épidémie et la prise en charge des patients covid-19, en direct de deux hôpitaux de Bourgogne-Franche-Comté.

Elsa Bezin et Jérémy Chevreuil seront en direct avec leurs invités :

-Pierre Pribile, directeur de l'Agence régionale de santé, 

- Chantal Carroger, directrice générale du CHU de Besançon

- Samuel Limat, président de la commission médicale d'établissement du CHU de Besançon

- Jean-Claude Teoli, directeur du groupement hospitalier Sud Saône-et-Loire, et plusieurs soignants de l'hôpital de Mâcon
 
- Bastien Rambaud, médecin à la Polyclinique du Val de Saône à Mâcon

 - Eric Alauzet, député LREM du Doubs

 
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