Coronavirus Covid-19 : 1 322 morts dans les hôpitaux et Ehpad de Bourgogne Franche-Comté

L'Agence régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté et la préfecture ont fait un nouveau point ce vendredi 24 avril sur l'épidémie de covid-19.  Le nombre d'hospitalisation diminue et la campagne de dépistage doit s'amplifier. 

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Une baisse significative du nombre d’hospitalisations

Dans les hôpitaux de la région,  203 personnes sont toujours en en réanimation. « C’est significativement moins que la semaine dernière. C’est la confirmation d’une décrue » se félicite Pierre Pribille, le directeur général de l’Agence régionale de Santé Bourgogne Franche-Comté.
  
1233 personnes restent hospitalisées dans la région. « Pour la première fois, ce chiffre est en baisse. Nous sommes bien sur un plateau mais qui s’incline à la baisse. C’est une bonne nouvelle » estime Pierre Pribille.

Le nombre de décès continue à croitre. On compte désormais 770 décès dans les hôpitaux de la région. Par ailleurs, 2175 personnes sont sorties de l’hôpital.
 
 

529 décès en Ehpad, les dépistages accélérés

Dans les établissements médico-sociaux, le nombre de morts liés au Covid-19 continue d’augmenter. On compte 552 décès dont l’essentiel, 529, ont eu lieu en Ehpad selon l'ARS. « Depuis le début du mois, nous sommes engagés dans stratégie de dépistage plus large dans les Ehpad, parmi les personnels et parmi les résidents. »

96 établissements jugés prioritaires ont fait ou font encore l’objet de campagnes de dépistage. Elle est terminée dans la moitié d’entre eux. Au total, plus de 7 700 tests ont déjà été réalisés (4 300 personnels et 3 400 patients).

« L’objectif n’est pas de dépister tous les établissements, précise Pierre Pribille. Les tests ne sont proposés que dans ceux où le virus est entré » explique le directeur de l’ARS. Sur les 400 établissements médicaux-sociaux installés dans la région, environ 270 ont signalé « une difficulté quelconque » avec le coronavirus. « La liste des établissements confrontés à une épidémie en leur sein n’augmente plus aussi vite que les semaines précédentes. Le virus circule moins. » 

« Muscler la capacité de tests »

Dans l’optique du 11 mai, l’objectif est de « muscler la capacité de tests » explique la préfecture. C’est notamment le cas pour les tests PCR, qui permettent de savoir si une personne est porteuse du virus. « Le 11 mai, l’enjeu sera d’identifier les personnes positives le plus tôt possible, dès qu’elles présentent des symptômes pour les isoler et retrouver les personnes contact » explique Pierre Pribille.  

Aujourd’hui, 66 laboratoires sont en capacité de faire ces tests dans la région. 48 ont mis en place des systèmes de drive qui permettent de faire le test sans sortir de sa voiture, sur prescription médicale. Les laboratoires départementaux (qui pratiquent notamment les tests vétérinaires habituellement) ont été mobilisés. Résultat, le rythme de prélèvement augmente. Plus de 2000 prélèvements ont lieu chaque jour en Bourgogne-Franche-Comté.

Attention, les tests de sérologie en libre-service ne font pour l’instant pas partie de la stratégie de santé précise l’ARS. Ils sont supposés permettre de savoir si la personne testée a été exposée au virus et si elle a été immunisée. Ils présentent deux fragilités selon l’ARS. Leur fiabilité n’est pas établie pour l’instant. Par ailleurs, il n’existe pour l’instant pas de certitude qu’une sérologie positive (avoir été exposé au vaccin) garantisse une immunité. Ils ne sont pour l’instant pas remboursés.
  

Le confinement globalement bien respecté.

« Le confinement est dans son ensemble bien respecté » estime le préfet. Bernard Schmeltz souhaite préciser la situation dans certains quartiers prioritaires. « Il y a pu y avoir dans certains quartiers de la région des évènements visibles, notamment l’incendie d’une voiture de police à Belfort. Il s’agit de phénomènes ponctuels mais il n’y a pas d’évènements d’ampleur » affirme-t-il, en comparaison avec la situation dans certaines communes de région parisienne.
 

Quelle stratégie de déconfinement dans la région ?

« Il est pour l’instant trop tôt » explique le directeur de l’ARS qui s’en remet aux autorités sanitaires nationales pour fixer une stratégie nationale.

Etablir un plan de déconfinement est une chose « très très compliquée » ajoute le préfet. «Il est normal que l’on prenne quelques jours pour ne pas annoncer une chose sur laquelle on reviendrait, notamment concernant sur la doctrine sanitaire et la répartition des masques ». Il faut accepter, juge Bernard Schmeltz, que dans une période de crise comme celle-ci « on ne peut pas toujours avoir à l’instant T la réponse à la question que l’on se pose. »
 
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