Confinement et mesures de précaution oblige, la CPAM de Côte-d'Or s’est réorganisée pour parvenir à traiter les nombreux arrêts de travail et feuilles de soins qui lui sont adressées, exemple en Côte-d’Or.
Sur les 400 agents de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de Côte-d'Or, ils ne sont plus qu'une dizaine à venir travailler dans les locaux.
Tous les autres salariés de la structure assurent leurs tâches en télétravail.
Le site dijonnais a fermé ses portes au public mais sur place, on trie toujours le courrier et on scanne les arrêts maladies, pour que les agents puissent les traiter à leurs domiciles.
Depuis la crise du Covid 19, les journées ont quelque peu changées.
Cassy Devilaine, technicienne de flux :
Elles restent classiques mais un peu particulières parce qu’il y a beaucoup d’arrêts de travail contrairement aux autres jours
1500 arrêts de travail à traiter par jour contre 700 avant le confinement
Le nombre de dossiers a plus que doublé et, dans le même temps, la CPAM a vu un tiers de ses salariés être eux-mêmes en maladie.Yvan Petraszko, directeur de la CPAM de Côte-d’Or :
Faire face à ce surcroit d’activité est un véritable défi.Habituellement, on reçoit 700 arrêts de travail par jour. Aujourd’hui, on est à 1500. On a une très grande augmentation des arrêts de travail notamment liés aux gardes d’enfants ainsi que ceux pour les personnes fragiles
D’autant qu’un tiers de ses salariés est actuellement en maladie.
Malgré cela, il n’y a pas de retard pour le paiement des indemnités journalières.
Le directeur indique :
Sur le paiement des indemnités journalières, cela peut paraitre curieux mais on est quasiment à jour. On a des délais de traitement habituels. Tout se passe bien de ce point de vue-là
Privilégier les envois via internet
Pour faciliter son fonctionnement, la CPAM demande aux 400 000 assurés de Côte-d’Or de privilégier le numérique dans ses démarches, via le site internet ameli.fr.Sur ce dernier, il est possible de transmettre son arrêt de travail à l’aide d’un scanner ou de l’appareil photo d’un smartphone.L’envoi par la Poste est toujours possible.
Ce n’est pas le cas pour le dépôt des feuilles dans les agences où les boîtes à lettres ont été condamnées.
La CPAM précise qu’aucune pénalité ne sera appliquée sur les envois tardifs d’arrêts de travail.
⇒ Reportage de Gabriel Talon