Coronavirus : "Aucun seuil d'alerte n'est franchi", selon l'ARS Bourgogne - Franche-Comté

Lors d'une conférence de presse vendredi 31 juillet, le directeur de l'Agence régionale de santé de Bourgogne - Franche-Comté, Pierre Pribile, a constaté "une nette hausse de cas positifs" au coronavirus, même s'il n'y a pas de tension dans les hôpitaux de la région.

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On en sait plus sur le coronavirus en Bourgogne - Franche-Comté. Une audioconférence de presse s'est tenue vendredi 31 juillet, organisée par la Préfecture, l'Agence régionale de santé (ARS), le Rectorat et la Direccte.

Le directeur général de l'ARS Bourgogne - Franche-Comté, Pierre Pribile, l'a assuré d'emblée : l'épidémie de Covid-19 est "loin d'être derrière nous". En atteste les chiffres sur la circulation du virus : ces sept derniers jours, 124 cas positifs ont été détectés sur 18 600 tests. "Une nette hausse de cas positifs, beaucoup plus marquée que la semaine précédente", explique le directeur général de l'ARS. "Le rebond se poursuit." Le coronavirus circulerait selon lui dans les milieux professionnels et familiaux, notamment lors de retrouvailles.

"La dynamique n'est pas bonne, mais les chiffres restent faibles", rassure t-il. "Rien ne permet de penser qu'il est moins virulent, moins dangereux" qu'avant le déconfinement.

Aucun décès depuis la semaine dernière

Des indicateurs positifs sont tout de même à signaler : 22 patients hospitalisés, trois patients en réanimation, une entrée par jour à l'hôpital et aucun décès depuis la semaine dernière. "Il n'y a plus de tension hospitalière", confirme Pierre Pribile. "Aucun seuil d'alerte n'est franchi." Une douzaine de clusters sont "en cours de traitement, investigation ou suivi".

Les gestes barrières restent en vigueur. Le directeur de l'ARS assure qu'il est possible de se faire tester "sans passer par la case médicale". "Il n'y a plus de prétextes pour ne pas se faire dépister", conclut Pierre Pribile, qui conseille de se faire tester "au moindre symptôme".

Une rentrée "la plus normale possible"


Jean-François Chanet, recteur académique de la région Bourgogne-Franche-Comté et de l'Académie de Besançon l'assure : "La vigilance sur la santé du personnel et des élèves sera accrue". Il souhaite aussi assurer que les mesures sanitaires permettent la rescolarisation de tous les enfants. Car le recteur de l'Académie de Besançon évoque les "enjeux de rattrapage" après le confinement et le creusement des inégalités. Un accompagnement plus individualisé des élèves est ainsi prévu.

La rectrice de l'Académie de Dijon, Nathalie Albert-Moretti, évoque, quant à elle, les trois scénarios envisagés pour la rentrée, en fonction de l'évolution de l'épidémie :
  • D'abord, une reprise "normale" qui permettrait d'accueillir tous les élèves. Les gestes barrières, comme le port du masque pour les élèves de plus de 11 ans et les professeurs, seront maintenus.
  • Si la situation se révèle peu engageante d'un point de vue sanitaire, avec une "circulation active du virus", alors il faudra "réduire la capacité d'accueil", souligne la rectrice de l'Académie de Dijon. Ainsi, il faudra prévoir une alternance entre les élèves pour que chacun puisse avoir des cours en présentiel, chaque semaine. Les élèves en situation de handicap, ainsi que celles et ceux en zone d'éducation prioritaire, pourront assister à tous les cours en présentiel. 
  • Enfin, s'il y a une "circulation active du virus avec fermetures localisées", il s'agira de "maintenir le lien avec les élèves" à distance, comme cela a été le cas pendant le confinement. Des fiches sur le site d'éduscol serviront de "guide pour penser la réouverture des écoles".


 
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