À Dijon, l'école de commerce ouvre ses portes à des réfugiés : "améliorer mon français, et trouver une alternance"

Pour cette rentrée hivernale, Burgundy School of Business (BSB), l'école de commerce de Dijon, accueille durant 5 mois 18 personnes venant d'Ukraine, de Syrie ou d'Afghanistan, pour pouvoir "développer leur projet professionnel."

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18 personnes, en cercle, dans un cour de théâtre. À la BSB, l'école de commerce située dans le centre de Dijon, la rentrée a été particulière. En effet, dans le cadre du projet (Re)connect, des réfugiés venant d'Ukraine, de Corée du Nord ou d'Afghanistan participeront à des cours de français, de culture d'entreprise, mais aussi à des cours de théâtre.

"Ils viennent ici pour développer leur projet professionnel. Pour certains, il faut faire le deuil d'une idée qu'ils ne pourront pas réaliser en France. D'autres ne savent pas encore ce qu'ils veulent faire. Pour éviter de se décourager, nous voulons donc être une ressource clé dans leur avenir," explique Céline Soulas, responsable du programme (Re)connect.

Alaa Mohamed Ahmed est une réfugiée soudanaise. Cette ancienne employée de banque a décidé de se lancer dans ce programme pour "pouvoir améliorer mon français, mais aussi pour découvrir le vocabulaire dans mon domaine, la finance," explique-t-elle à la fin de ses premiers exercices théâtraux.

Prise de parole et improvisation au programme

Pour autant, pour ce jour de rentrée, elle commence par de la prise de parole et de l'improvisation. Cela lui permet d'apprendre la communication non verbale. L'intervenante résume l'importance de ce domaine. "Dans toutes les langues, la première conversation commence au niveau des yeux. Un regard hautain ne donne pas la même sensation qu'un autre gentil ou qu'un dernier apeuré."

Puis, les ateliers s'enchaînent. Dans un premier temps, les participants vont apprendre les différents moyens de se présenter, avant de comprendre et d'exprimer différentes expressions faciales, ou de marcher dans une salle sans se bousculer. Pendant toute cette première journée, Alaa a le sourire. Elle rit aux blagues de l'intervenante ou de ses camarades.

"Au début, quand je suis arrivée, j'étais un peu paniquée. Maintenant, ça va. Cet atelier était un grand changement pour moi. J'arrive à me relaxer. Je suis vraiment très heureuse d'être là," ajoute-t-elle. Elle espère que ces cinq mois lui permettront de décrocher ce qu'elle est venue chercher : une alternance dans le domaine de la finance.

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