Beaune : des salariés d'un entrepôt Aldi en grève depuis une semaine, la justice saisie par la direction

Le conflit entre des salariés d'Aldi à Beaune (Côte-d'Or) et leur direction dure désormais depuis une semaine. Alors qu'ils font grève pour réclamer notamment de meilleurs salaires, leur hiérarchie en a assigné certains devant la justice. Le tribunal a ordonné une médiation, qui aura lieu vendredi 1er octobre.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les salariés de la centrale Aldi de Beaune, en Côte-d'Or, sont en grève. Ils se relaient jour et nuit depuis le 23 septembre devant l'entrepôt qui approvisionnent les magasins de la chaîne de magasins discount.

Ce mouvement a débuté par un constat. À emploi égal, les salariés de cet entrepôt sont moins bien payés que leurs collègues d'autres régions de France.

Albane Van de Walle travaille ici depuis six ans, pour 1 400 euros par mois. Elle demande une revalorisation des salaires. "Personne n'est là par vocation. On est ici parce que c'est un travail alimentaire. Donc si financièrement, il ne nous permet pas d'en vivre, on ne peut pas rester comme ça", indique la déléguée syndicale.

"J'ai des collègues qui seraient peut-être mieux en licenciement économique, ou à rester chez eux parce que l'essence coûte cher et qu'on vient travailler à perte."

Des salariés assignés devant la justice par leur direction

39 d'entre eux ont été assignés personnellement en justice à la demande de l'entreprise. Ils sont accusés d'avoir bloqué le trafic des camions de livraison, les premiers jours de mobilisation. Mercredi 29 septembre, le tribunal judiciaire de Dijon a rendu une première décision. Tout blocage doit être levé et un médiateur est désigné.

"On est sortis avec le sourire du tribunal, puisqu'on obtient une médiation qui va nous permettre d'échanger avec quelqu'un d'extérieur à l'entreprise, vu que le directeur ne voulait pas échanger. On espère que ça l'obligera à le faire", indique Loïc Negri, également délégué syndical.

La direction n'a pas accepté de nous rencontrer, mais s'est aussi dite ravie de cette décision judiciaire dans un communiqué. Ce vendredi 1er octobre, la rencontre avec le médiateur se tiendra au tribunal de Dijon. Albane et Loïc feront partie de la délégation.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information