Festival du film policier de Beaune : retour sur les neuf premières éditions

Ce mercredi 4 avril 2018, s'ouvre la dixième édition sur le festival international du film policier. L'occasion de jeter un coup d'oeil dans le rétro sur les temps forts de cet événement depuis son clap de début, en 2009.

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2009, scène 1

Beaune accueille la première édition du festival du film policier en 2009. Pour marquer le coup, l'événement s'offre des grands noms du 7e art : Claude Chabrol en tant que président du jury, Robert Duvall et Bertrand Tavernier. Bertrand Tavernier qui repart avec le Grand prix pour son polar envoûtant dont l'action se déroule dans le bayou de la Nouvelle-Orléans : "Dans la brume électrique" avec un Tommy Lee Jones impérial. Le ton du festival est alors donné.

2010, un autre regard

L'année suivante, le jury présidé par le réalisateur Olivier Marchal. Avec ses collègues, il sacre « Dans ses yeux ». un magnifique film mêlant intrigue policière et histoire d'amour dans une Argentine en proie à l'instabilité politique et la violence. Un long-métrage signé Juan José Campanella.

2011, cap sur l'Asie

Pour la première fois, le jury mené par Régis Wargnier prime pour la première fois le cinéma asiatique. Le film coréen "The Man from Nowhere" est plébiscité pour ses indéniables qualités d'action, de nervosité et d'esthétisme.

2012, le monde impitoyable des traders 

En 2012, pour la quatrième édition du festival, « Margin Call » de J.C. Chandor reçoit le Grand prix décerné par le jury de Jean-Loup Dabadie. Cette grosse production américaine, emmenée par Kevin Spacey, Demi Moore et Jeremy Irons, plante l'intrigue à Wall Street à la veille du krach boursier. Quand les agissements des traders devienne propices à l'enquête et au suspense. 

2013, édition très lynchienne

En 2013, David Lynch joue les professeurs et vient livrer sa leçon de cinéma. Un moment passionnant pour tous les cinéphiles tant le cinéaste de l'inquiétude est mythique.

Le jury, présidé par Pierre Jolivet, récompense le polar survitaminé « Drug War » du réalisateur chinois Johnnie To.

2014, allumer le feu et souffler le froid

Pour la sixième édition en 2014, le festival rend hommage à Johnny Hallyday. Les fans sont au rendez-vous. Le temps d'une soirée le rockeur laisse la place à l'acteur. Le film "Salaud, on t'aime" de Claude Lelouch, dans lequel il joue, sort sur les écrans au même moment.

En 2014, le Grand prix est décerné au film danois-norvégien-suédois « In order of disappearence » de Hans Petter Moland avec le toujours excellent Stellan Skarsgård.

2015, année audacieuse

« Victoria » de l'Allemand Sebastian Schipper reçoit le Grand prix du jury en 2015. Ce film est une prouesse technique et narrative. On suit en temps réel une jeune Espagnole dans les milieux interlopes berlinois retrouvée impliquée dans un hold-up. Ce long-métrage, très peu écrit, est en grande partie improvisé. Il en ressort une énergie vital et une imminence du danger qui ont visiblement séduit le jury.

2016, le cinéma selon Brian de Palma

Pour sa huitième édition, l'invité d'honneur est un certain Brian de Palma. Le jury est, quant à lui, présidé par Sandrine Bonnaire. Il décerne le Grand prix à « Man on high heels » du Coréen Jang Jin. Un film atypique dans lequel enquête menée par un policier transgenre.


2017, Le Caire fiévreuse

L'année dernière Jean-Paul Rappeneau était à la baguette. Son jury a couronné une véritable pépite :« Le Caire confidentiel » du Suédois d'origine égyptienne Tarik Saleh. Sur fond de printemps arabe, un flic dépressif et corrompu enquête sur le meurtre d'une chanteuse. Il soupçonne rapidement un homme puissant qui fait tout pour étouffer l'affaire. Une parabole de la chute du régime de Moubarak ? En tout cas, le film se termine au moment où la place Tahrir devient le centre de la lutte contre la dictature. 


Que nous réservera le cru 2018 ? Affaire à suivre !

Le reportage de Syvain Bouillot et Philippe Sabatier :

 

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